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Dans la peau de Havannah

Moi- Qu'est ce que t'as ?

Khaïl- le fait de te laisser ici ne m'enchante pas

Moi- je suis une grande fille Khaïl et puis tu t'en va pour le travail

Khaïl- viens avec moi

Moi- je veux pas t'étouffer
je veux pas que tu t'inquiète pour moi je vais bien
et je ne ferais pas de connerie si c'est de ça que
tu as peur je suis sur le point d'être ta femme
je ne vais pas m'ouvrir d'aussi tôt

Khaïl- fait attention à toi et appel moi dès qu'il y a
le moindre problème si tu te sens mal ou pour n'importe quoi appel moi

Moi- oui

Khaïl- j'ai envie de tout annulé

Moi- arrête d'être inquiet

Khaïl- a mon retour on déménage

Moi- j'étais bien ici moi

Khaïl- tu veux rester ? Je voulais partir pour pas qu'on sois dérangé par les gens de ma famille maintenant qu'ils ont notre adresse ils vont pas lâcher je connais ma mère elle est tellement obstiné quand elle veut quelques chose elle lâche pas

Moi- on déménagera je veux pas qu'elle finisse
par te rendre malade

Khaïl- a dans 1 semaine

Moi- oui

Khaïl- fait attention a toi Havannah

A-t-il dit en me prenant dans ses bras

Moi- toi aussi

Khaïl- t'inquiète pas pour moi

Il m'embrasse le front puis les lèvres
avant de s'en aller je suis reparti sur le parking
une fois en voiture il me manquait déjà
j'étais deja entrain de me demander
ce que j'allais faire durant une semaine toute seule.
Sur le chemin du retour je me suis arrêté faire quelques courses et je suis rentré j'ai fait à manger
et le ménage une fois fini j'ai manger et je me suis assise devant ma série rien de très intéressant.






Le lendemain

Aujourd'hui j'ai décidé de sortir prendre l'air alors
j'ai pris la voiture j'ai rouler jusqu'a l'endroit
où j'avais l'habitude de me poser avec Énora.

J'arrive a l'endroit je me gare et je me dirige vers le ban et en arrivant a ma grande surprise j'y vois Énora la première choses que j'ai fait est de faire demi tour mais trop tard elle m'a vu.

Énora- Havannah !!

Moi- je vais rentrer

Énora- tu peux t'asseoir avec moi

Moi- j'en ai pas l'envie

Énora- je pense qu'on devrais avoir une discussion essayer de nous expliquer tu veux vraiment laisser les choses comme ça ?

Moi- mais Énora toute cette situation c'est toi qui l'a provoqué et personne d'autre

Énora- je suis plus avec le père de mon fils Havannah

Moi-...

Énora- je suis seule avec Ismael il est parti il a trouvé une autre femme j'ai besoin toi j'ai vraiment besoin de toi maintenant Havannah tu peux pas me laisser tombé on est comme des sœurs

Moi- ....

Ca fait longtemps que j'ai décidé de ne plus prêter l'oreille aux malheurs des gens. Les héberger, les protéger, les rassurer, oui. Mais si on met le doigt dans le rouage de la vie des autres, on y perd la main.

Moi- t'es plus forte que tu ne le pense tu va t'en sortir

Énora- je veux qu'on redevienne comme avant
que tu vienne dormir à la maison que...
Je veux juste retrouver notre vie d'avant

Moi- c'est impossible

Énora- tu m'abandonnes comme lui comme ma mère avant c'est ça ?

Moi- ...

Énora- Tu crois qu'il y a un monde, dans le multivers, où on se serait choisis de nouveau ?

Moi- Je t'ai toujours choisi, Énora
C'est toi qui ne m'a pas choisis

À l'instant où j'ai dis cette phrase son regard c'est remplie de larmes mais je suis rester impassible.
Pour Énora je me serais mise le monde à dos pour qu'elle puisse être heureuse également je ne lui en est jamais voulu de m'avoir mis de côté d'avoir voulu vivre sa vie parce que si cela faisait son bonheur
il faisait le mien également.

Mais dans le fonds avec du recule je me demande si elle m'a considéré comme je l'ai considéré et puis
toute façon il est trop tard pour pensé à ça trop tard pour me questionner car nous serons plus jamais
ce que nous étions.

Le temps passe et l'amitié que nous avons tissé
c'est défait.

Je suis parti sans me retourner l'a laissant là-bas en larmes est ce que j'ai bien fait ? Je ne sais pas mais
il faut que je me protège avant tout au dépends
peut-être des sentiments des autres.

En rentrant à l'appartement je ne me suis même pas donné la peine de bouffer, au lieu de ça je me suis contenté de m'affalé comme une merde sur mon lit.
Je n'ai pas bougé depuis. Les yeux rivés au plafond,
j'ai ressassé et ressassé toutes ces choses de ma vie
sur lesquelles je n'ai aucune emprise.

Et c'est à cette instant qu'elle revient qu'elle me nargue et que les pensées fusent dans ma tête La dépression

La trêve est fini

Cette fois, ça y est, les ténèbres ont mis la main sur mon cœur. Leurs doigts sont longs comme la nuit, froids comme l'hiver et cruels comme la mort.
Ils sont pleins de griffes acérées et s'ils serrent,
ce sera fini.

La négativité me submerge j'essaye de sortir la tête
de l'eau mais impossible et tout recommence mes questionnement et mon mal-être m'enveloppe.

Je crois que le problème, ce n'est pas eux. C'est moi. Ç'a toujours été moi. J'ai l'impression que je ne rentre dans aucune case et, malgré tous mes efforts pour y parvenir, c'est peine perdue. Alors je me retrouve coincé entre celle que j'ai envie d'être
celle que l'on veut que je sois,
et celle que je suis, tout au fond de moi.

Mais la question la réel question que je me pose
c'est « qui suis-je ? »

Les larmes me montent mon envie d'en finir me prends la gorge juste un un coup un seul coup de lame et j'en aurais fini définitivement cette fois ci je sais pas à l'horizontale mais à la verticale c'est moi ça qu'il faut que j'ouvre ma veine pour en finir pour m'apaiser réellement.

Je fouille les placard et je tombe sur une lame
l'objet de tous mes maux.

Ma tête me murmure de trouver une lame de faire ce que je sais faire de mieux de m'apaiser de me blessé

Mais mon cœur lui veut tenir sa promesse et ne veut pas trahir Khaïl je lui ai promis et je me suis promis d'essayer de vivre et c'est ce que je vais faire.

d'en un élan de confiance je respire profondément
et je pense à toutes les choses positives que la vie m'apporte et re dépose la lame dans le tiroir avant
de m'en éloigner.

On guérit moins bien lorsqu'on ne le fait que pour soi-même. Lorsqu'on lutte parce que d'autres comptent sur vous, vous veulent en vie, auprès d'eux, les choses sont soudain plus simples.
On trouve des forces insoupçonnées en soi.
A croire que l'organisme - dans ma partie,
le cerveau - met les bouchées doubles.
Il ne peut pas lâcher.
Il doit se battre pour lui, bien sûr, mais également pour Khaïl qui souhaite que je vive.

Compte à rebours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant