chapitre huit

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MACKENZIE

Nous sommes déjà mercredi soir et les invités ne vont pas tarder à arriver.

La veille, je vous explique ma journée de merde. Je me suis réveillée dans la chambre de Rachel, au petit matin. Jenna m'avait soignée, avec de la crème et avait bandé mon pauvre bras. Je suis rentrée à la maison, mes parents n'étaient même pas inquiets pour moi, ils étaient plutôt soucieux à propos de leur travail et de leur entreprise. Je n'existe plus pour eux, c'est officiel. J'ai pris une douche et je me suis habillée pour repartir à l'université, comme si de rien n'était. J'ai évité Hannah et sa clique, je vais pas hésiter de les dénoncer et porter plainte contre elles. Je subis de l'harcèlement depuis mon premier jour, quand est-ce qu'elles vont arrêter de me faire subir de la violence ?

J'avais cours que le matin, le professeur étant absent cet après-midi, j'ai pu souffler dans mon lit et faire une sieste tranquille. Mon bras me fait encore mal mais si je prends des calmants, ça devrait apaiser la douleur.

Après avoir pris une douche bien tiède, je décide d'opter une tenue confortable mais présentable, car selon mes parents, ce sont des personnes haut placées et puissantes. Je dois donc faire preuve de gentillesse et de bonne éducation devant eux.

Maquillée, parfumée et brossée, je suis enfin prête

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Maquillée, parfumée et brossée, je suis enfin prête. On attend impatiemment les invités dans le salon pendant que le poulet est en train de cuire au four. Lorsque la sonnette retentit dans la maison, mon cœur bat à cent à l'heure alors qu'on accueille juste des invités banaux. Une femme, dans la quarantaine, apparaît dans une robe noire magnifique qui lui va comme un gant, elle a les cheveux bruns et longs, ce que je remarque tout de suite, c'est qu'elle a des traits asiatiques. Tout comme l'homme derrière, qui porte un joli costard gris. Ils étaient vraiment beaux. Leur apparence physique me fait rappeler soudainement quelqu'un et je me demande si...

Maman : Je vous présente mon mari, Christopher et ma fille, Mackenzie. Voici les Miyawaki. C'est un énorme plaisir de vous accueillir.

Miyawaki comme Noah. Me dites pas... ?!

??? : Surprise !

Bon sang, Noah qui apparaît dans l'entrée, c'est totalement improbable. J'ai envie de me cacher dans ma chambre et plus jamais revenir dans le salon. Pourquoi diable a-t-il fallu que ce gamin turbulent vienne avec ses parents ?

Il est vêtu d'une belle chemise noire qui lui colle à la peau et un jean de la même couleur. Pour faire simple, il a enfilé des converses noires. Tenue classique mais présentable.

Donc, les Miyawaki vont travailler avec mes parents, j'appréhende déjà le futur partenariat où ils vont devoir collaborer ensemble, ce qui veut dire que nos parents vont se voir plus souvent, voire tous les jours. Et je vais devoir supporter leur gosse chiant. Au secours !

On s'installe à table, les pères au bout, je suis en face de Noah tandis que sa mère est à côté de lui, face à ma mère. On attaque l'apéro, dans une discussion joyeuse mais peu intéressante. Le poulet étant déjà cuit, ma mère nous sert tour à tour en ajoutant des pommes de terre et des haricots verts. J'apprends que les parents de Noah s'appellent Claudia et Kenzo, de beaux prénoms typiquement japonais.

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