Chapitre 18

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Briyanna regarda Lévy profondément; elle était amoureuse et ne voulait pas qu'il souffre davantage.

- Je serai toujours là pour toi, Lévy, déclara Briyanna, déposant sa tête sur l'épaule de celui-ci, admirant les étoiles.

- Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir, cara. Ton père t'a fait une offre, répondit-il en caressant son dos.

- J'ai refusé l'offre de mon père. J'ai une vie à Manhattan, un travail et mon Poulgoso que j'adore.

- C'est tout ce que tu as de si précieux ? la taquina-t-il.

- J'ai aussi dit que j'étais amoureuse d'un certain Lévy Monténégro et que mon cœur est là où il se trouve. Je pourrais même vivre en Antarctique avec lui, répondit-elle avec un énorme sourire.

C'était une déclaration d'amour et Lévy le savait; elle était prête à tout avec lui, et lui aussi l'était.

- Lève-toi, cara, lève-toi, dit-il avec enthousiasme en l'aidant à se lever dans des éclats de rire et l'incompréhension de Briyanna.

Il prit ses mains dans les siennes.

- Mais qu'est-ce qui se passe, Lévy ? Demanda-t-elle, souriant de plus belle.

Elle ne put s'empêcher de rire en se levant.

- Tu ne vas quand même pas m'amener en Antarctique, rassure-moi ? Demanda-t-elle, le regard suspicieux, quand elle arriva enfin à retrouver son calme.

- Si tu veux venir avec moi, je t'amènerai au bout du monde.

Briyanna se figea un moment avant d'éclater de nouveau de rire. Mais elle arrêta aussitôt quand elle aperçut la mine sérieuse de Lévy.

Il n'allait quand même pas l'amener au milieu de nulle part en Antarctique maintenant, n'est-ce pas ?

- J'attendais le bon moment, mais il n'y a pas de bon moment, en fait. Tant que tu es avec moi, c'est le bon moment, dit-il en sortant un écrin en velours noir de sa poche.

Lévy avait parlé avec le père de Briyanna, et il ne voyait pas d'inconvénient tant que sa fille était heureuse, ce qui était le cas.

Avec précaution, Lévy ouvrit l'écrin, dévoilant peu à peu le mystère contenu à l'intérieur. Quand il souleva le couvercle, un souffle de surprise s'échappa des lèvres de Briyanna.

À l'intérieur reposait une magnifique bague en diamants, scintillant à la lumière ambiante.

- Briyanna Wilson, veux-tu m'épouser et faire de moi le plus heureux des hommes ? Demanda-t-il, les yeux pétillants.

La question était posée, et Briyanna avait été prise au dépourvu qu'elle n'arrivait pas à articuler le moindre mot.

- J'ai oublié de mettre un genou à terre, c'est ça ? Je savais que j'avais oublié quelque chose, marmonna-t-il.

- Non, enfin je veux dire oui, tout est parfait, tu es parfait. C'est oui, oui, Lévy Monténégro, je veux t'épouser, oui mille fois, répondit-elle en se jetant dans ses bras, lui donnant plusieurs baisers.

Lévy lui mit la bague au doigt.

Ce jour était devenu l'un des plus beaux de sa vie. Ce n'était plus seulement le jour où elle avait perdu sa mère, c'était devenu le jour où elle avait accepté d'être heureuse.

- Oh mon Dieu, c'est magnifique ! s'exclama-t-elle, les yeux brillants d'émotion.

Lévy lui prit doucement la main.

- Je suis ravi que ça te plaise, cara. Tu mérites tout le bonheur du monde, même si je dois avouer que Parker m'a un peu aidé à me préparer.

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