Chapitre 11

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Attention contenu sensible.

Lévy arriva à la villa et constata que Briyanna avait changé de chambre. Il enleva sa chemise et était en train de se déchausser quand Briyanna entra sans frapper à la porte.

- Désolée, je ne vous savais pas de retour, s'excusa Briyanna. Je récupère quelques affaires et je m'en vais, poursuivit-elle.

- Après ce qui s'est passé entre nous, je pensais qu'on avait dépassé le stade du vouvoiement, dit-il en se rapprochant d'elle.

Briyanna était en train de récupérer ses vêtements et regrettait d'avoir levé les yeux quand elle se retrouva face à son torse nu. Sa peau dorée l'appelait à la toucher, elle s'empressa de baisser les yeux. Elle essayait de ne pas penser et de se concentrer sur la récupération de ses affaires.

- C'était une erreur, un moment d'égarement, monsieur, bafouilla-t-elle en se précipitant vers la sortie.

- Appelle-le comme tu veux, dit-il en l'attirant vers lui.

Son torse contre le dos de Briyanna, son souffle chaud caressant son cou.

- Une erreur, tu dis, dit-il dans un murmure rauque en approchant son visage du sien.

Briyanna se demandait si cette frustration qu'elle ressentait était due au fait qu'il ne l'embrassait pas. Ses mains continuaient à la caresser lentement, épaules dénudées.

- Lévy..., murmura-t-elle, le souffle coupé.

- J'adore le son de mon prénom de ta bouche, murmura-t-il. Redis-le, reprit-il d'une voix sensuelle.

Elle s'abandonna à ses douces caresses.

- Lévy... Nous ne pouvons pas faire cela, dit-elle d'une voix tremblante.

- Et pourquoi pas ?

Avec une douceur presque insupportable, il l'embrassa sur le cou, puis le nez, et ensuite il effleura ses lèvres, une caresse imperceptible qui la fit frissonner au plus profond de son être. Son corps se réveillait dans ses endroits les plus secrets, réclamant celui de Lévy avec une force qui la sidéra.

- Nous ferions mieux d'arrêter avant que la situation ne nous échappe, dit-elle entre plusieurs baisers.

- Laissons la situation nous échapper, cara, dit-il dans un murmure rauque.

Le ballet auquel se livraient leurs lèvres, leurs langues, vibrait d'une sensualité que Briyanna renonça à toute résistance. Elle laissa ses mains se balader dans ses cheveux et glisser sur sa peau. Elle s'accrocha à son cou pour ne pas perdre l'équilibre. Elle agissait par instinct, poussée par une force incompréhensible, ivre de son propre désir.

Briyanna laissa échapper une plainte de plaisir.

- Je brûle de désir pour toi, cara, dit-il d'une voix accusatrice.

Le désir pulsait maintenant en lui avec une violence infernale, réclamant l'assouvissement. Il retira les bretelles de sa robe, qui glissa le long de son corps avec sensualité. Lévy la souleva dans ses bras et la déposa sur le lit.

- Moi aussi, avoua-t-elle.

Comment aurait-elle pu lui cacher son désir, quand son corps tout entier tremblait sous ses bras ?

Le regard plongé dans le sien, il glissa sa main dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Lévy se demandait s'il pouvait dompter son désir jusqu'au moment de la pénétrer.

Il baissa les yeux sur les seins qui s'offraient à lui, ces deux petits globes fermes à la peau laiteuse, sur lesquels ressortaient de larges aréoles rose foncé.

Elle se laissa aller contre l'oreiller tandis qu'il caressait son ventre et descendait jusqu'à son nombril, déclenchant en elle une onde de plaisir d'une telle violence qu'elle se mordit la lèvre pour ne pas crier.

- Tu es magnifique, murmura-t-il en la caressant avec une exquise lenteur.

Il posa sa paume chaude sur l'un de ses seins, effleurant la pointe durcie, et se pencha pour la prendre dans sa bouche, mordillant doucement la chair tendre. Elle se cambra tandis que des ondes brûlantes lui parcouraient le corps.

Sans plus attendre, il se pencha et prit un téton entre ses lèvres. Il le suça avec délice avant de le titiller entre ses dents. Il passa d'un sein à l'autre, les caressant, les embrassant...

- Ils sont si sensibles et réactifs, murmura-t-il, c'est merveilleux.

Briyanna arqua le dos et laissa échapper un murmure étouffé. Encore plus excité par cette réaction, Lévy dévora ses mamelons de plus en plus gonflés.

Il caressait avidement ses seins tandis qu'elle gémissait de plaisir. Avec une lenteur érotique délibérée, il frôla sa bouche dans un murmure.

- J'ai tellement envie de toi. Je n'ai jamais désiré une femme comme toi en ce moment.

Briyanna ferma les yeux lorsque les lèvres de Lévy glissèrent le long de sa gorge et que ses doigts se crispèrent dans les cheveux de sa nuque.

- Lévy..., chuchota-t-elle.

Non, il ne faut pas ! Poursuivit-elle intérieurement. Mais comment aurait-elle pu prononcer ces mots à voix haute alors que les caresses de Lévy sur ses seins, son corps l'emportaient déjà ailleurs ?

Secoué par un frisson, il déchira sans ménagement la dentelle de sa petite culotte. Au contact de ses doigts, elle poussa un petit cri ravi. Ses doigts s'immiscèrent entre ses cuisses. Quand il se mit à caresser son clitoris, le plaisir inonda Briyanna, tandis qu'un long tremblement se propageait dans son corps. Lévy reprit alors sa bouche avec fougue tout en caressant ses cuisses.

- Mais... la soirée ! Lança-t-elle, désespérée.

- Il reste beaucoup de temps, répondit-il.

Lentement, il laissa glisser ses lèvres sur son cou, sa gorge, les promena entre ses seins, puis s'attarda sur son ventre. Mais quand il aventura sa bouche entre ses jambes, Briyanna rouvrit les yeux, ses hanches se soulevèrent instinctivement et elle laissa échapper un halètement.

- Oh ! articula-t-elle faiblement.

- Cela te plaît ?

- Mmm. Complètement.

Lévy se redressa et la regarda, les yeux brûlants de désir.

- J'aime te voir t'abandonner au plaisir, chuchota-t-il.

Lévy referma sa bouche sur la sienne et leurs langues s'enroulèrent en une danse d'un érotisme torride, faisant gémir Briyanna contre les lèvres de son amant. Il redressa la tête pour achever de se déshabiller. Briyanna déboucla sa ceinture et retira son pantalon. Il libéra son sexe gonflé et reprit leur baiser.

- Je... Oh..., bredouilla-t-elle indistinctement.

Il interrompit leur baiser pour enfiler un préservatif puis, d'un mouvement fluide, il s'installa au-dessus d'elle. Le regard rivé au sien, elle enroula les jambes autour de sa taille. Il la pénétra avec une telle vigueur, qu'elle rejeta la tête en arrière en poussant un cri.

Briyanna se mordit la lèvre. Elle s'agrippa à ses épaules. Lévy reprit sa bouche. Peu à peu, il instaura un va-et-vient de plus en plus rapide. Lorsqu'elle s'abandonna au plaisir en poussant un long cri sensuel, Briyanna eut l'impression que la lumière explosait en elle, que des étincelles de feu se dispersaient dans les moindres cellules de son corps. À cet instant, Lévy donna un vigoureux coup de rein et sombra à son tour dans la volupté en laissant échapper une plainte rauque.

Il se souleva, s'allongea sur le dos. Il l'entoura de son bras et la caressa avec l'autre, faisant des mouvements circulaires sur son dos. Elle se pelotonna dans les bras de Lévy et reposa sa tête sur son torse.

Pendant ce qui lui sembla une éternité, la chambre resta plongée dans le silence, troublé seulement par leurs respirations haletantes. Lorsque leurs souffles se calmèrent, ils se perdirent dans un baiser plein de ferveur, un baiser dans lequel ils mirent toute leur âme.

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