Entre sueños.

Chapitre 26.

Auteur: wtbhgogh
Traductrice: Tradspanish_gadri

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Gavi raconte.

Mon regard était fixé sur un point aléatoire de la pièce pendant que l'infirmière finissait de me nettoyer le visage, une phrase me traversait l'esprit et c'était "Il ne va rien dire parce qu'il m'a aidé tout ce temps à découvrir que je suis bisexuelle." "bisexuel" "Je suis bisexuelle." Le simple fait d'avoir ces mots dans ma tête a fait apparaître une sensation de brûlure dans mon estomac. Même si ces pensées duraient le moins puisque la jeune fille avait déjà terminé son travail.

-Merci beaucoup de m'avoir guéri et de m'avoir donné la crème.- J'ai remercié l'infirmière et elle a simplement souri en hochant la tête et a finalement quitté cette pièce.

Je me suis à nouveau plongé dans mes pensées et je me suis également souvenu de ce moment où Pablo Torre est entré dans cette pièce, juste au moment où nous allions nous embrasser. J'ai mis mes mains dans mes cheveux et j'ai soupiré car je ne voulais plus aller sur le terrain, je ne sais pas si j'étais prêt à le regarder et surtout Pablo, je n'ai pas eu le courage de le voir parce que je savais qu'il allait me juger de toutes les manières possibles. Les mots du canari sont réapparus dans mon esprit, "il ne va rien dire parce qu'il m'a aidé pendant tout ce temps à découvrir que je suis bisexuelle" et ces mots me brûlèrent à nouveau l'estomac.

Je ne pouvais plus perdre de temps et oui ou oui je devais retourné vers mes coéquipiers, alors un dernier soupir a quitté ma bouche et j'ai sauté de la civière et je suis retourné directement à l'entraînement. Xavi s'est approché de moi pour vérifier que j'allais bien et je lui ai levé le pouce accompagné d'une petite grimace en essayant de faire ressembler cela à un sourire, il m'a fait un signe de la tête et avec sa tête il m'a indiqué que je devais retourner à l'entraînement et ainsi Je l'ai fait. Je ne voulais croiser le regard de personne, mais il était inévitable de ne pas chercher Pedri. J'ai légèrement froncé les sourcils quand j'ai vu que je ne pouvais pas le trouver et quand j'allais continuer à chercher, mon regard a coïncidé avec celui de Pablo Torre. et il me regardait avec quelques amis, que lui arrivait-il ? Pourquoi me regardait-il comme ça ?

Je voulais absolument que l'entraînement soit terminé pour pouvoir rentrer chez moi, même si je viens de me rappeler que je n'avais que quelques minutes pour me vider la tête à la maison, puis retourner sur le terrain pour monter dans un avion pour Bilbao. J'ai passé le reste de l'entraînement à penser à tout ce qui s'est passé aujourd'hui et au regard de Pablo sur moi. Sera-t-il dégoûté en voyant ça à l'infirmerie ? Peut-être que oui, même si les mots "il ne va rien dire parce qu'il m'a aidé tout ce temps à découvrir que je suis bisexuelle" résonnaient à nouveau dans ma tête.

J'ai secoué la tête en sentant quelqu'un me donner une petite tape dans le dos, je me suis retourné et j'ai regardé Ansu avec un sourire, j'ai mis mon bras autour de ses épaules et nous avons commencé à marcher vers les vestiaires.

-Tu te sens bien ? Depuis que tu es rentré de l'infirmerie, tu es distant ou perdu dans tes pensées, tu sais que tu peux tout me dire.- Ansu m'a regardé avec un sourire.

Peut-être que si je parle à Ansu de la situation, il pourrait m'aider ou il pourrait donner son avis sur ce qui s'est passé, mais cela signifierait tout lui dire depuis le début et je ne sais pas si je me sens prêt à lui raconter tout ce qui s'est passé entre-temps. Pedri et moi, même si au final et après tout, cela ne veut rien dire, juste quelques baisers dans des moments intimes, n'est-ce pas ?

-Gavi ? Tu sais que tu peux me le dire quand tu veux, maintenant c'est pas nécessaire si tu ne te sens pas prêt ou si tu ne veux pas en parler, mais je veux juste que tu te souviennes de ça, que je serai toujours là pour toi et à ton écoute. et j'essaie de t'aider de toutes les manières possibles.- Je n'ai rien ajouté et je l'ai simplement serré dans mes bras, j'avais besoin d'un câlin depuis longtemps et quel meilleur câlin que celui de l'ami que l'on se voit grandir depuis la masia.