Chapitre 21.

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Auteur: wtbhgogh
Traductrice: Tradspanish_gadri

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Pedri raconte.

Nous étions toujours dans ce restaurant et je voulais déjà partir, si j'avais peut-être été assis à un autre siège, cela aurait été plus facile, mais je dois l'accepter et voir comment elle commençait toujours à attirer l'attention de Gavi. Pablo était conscient que je ne passais pas un bon moment et chaque fois que je le pouvais, j'essayais d'empêcher mes yeux de se poser sur eux, sincèrement au moins j'étais reconnaissant qu'ils soient à mes côtés.

-Hey Pedri, tu peux m'accompagner dehors un moment pour que je puisse aller prendre l'air ? L'odeur mélangée de différents aliments me donne le vertige.- M'a-t-il dit en passant son bras autour de mes deux épaules.

J'ai souri en hochant la tête et nous nous sommes levés tous les deux de cette table, j'ai senti son regard sur moi mais cette fois j'ai décidé de ne pas le regarder et de regarder directement Ferran pour lui faire savoir que nous allions partir et que nous reviendrions dans un moment. Une fois que Ferran a donné le feu vert, nous avons commencé à marcher ensemble vers la sortie, je me suis assis sur un banc et j'ai posé mes coudes sur mes genoux, puis j'ai passé mes mains sur mon visage et j'ai poussé un grand soupir.

-Est-ce que ça va ?- Il s'est assis à côté de moi puis est resté silencieux en attendant une réponse de ma part.

-Oui, c'est comme ça Pablo. À un moment donné, le moment allait venir où Gavi aurait une personne dans sa vie, mais je ne sais pas, j'ai trop mal à la poitrine et ce n'est pas parce que je ne veux pas le voir heureux, bien au contraire, mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas faite pour lui.- Dis-je en baissant légèrement la tête, j'ai senti les bras de Pablo encercler mon torse et je l'ai serré dans mes bras en retour.

Je n'aimais pas ressentir ça, ça me faisait très mal de m'accepter telle que je suis, mais la douleur que je ressentais en ce moment était encore plus forte.

-Honnêtement, ils ne forment pas un couple et ce n'est pas comme si je voyais Gavi très excité à ce sujet, alors peut-être qu'ils ne sont rien. De la même manière, je te l'aurais dit, à toi, à Ferran ou à Ansu, alors ne plaisante pas avec ça.- Me l'a-t-il dit en laissant de douces caresses sur mon dos.

-J'aurais aimé que rien de tout cela ne se soit produit, j'aurais aimé que nous puissions redevenir les meilleurs amis que nous étions. Et tout était de ma faute, j'avais tout endommagé.- Dis-je en posant mon menton sur son épaule pendant que je soupirais et résistais à l'envie de pleurer, ce n'est pas que je voulais pleurer de tristesse, mais plutôt à cause de la frustration que je ressentais de devoir traverser tout ça.

-Hé, bien sûr que non Pedri. Ne dis pas ça, rien de tout cela n'est de ta faute, tu ne peux pas choisir tes sentiments, c'est naturel et je sais que parfois c'est une salope car ce n'est pas réciproque ou c'est juste une situation difficile, mais ne te blâme pas parce que tu ce n'est pas le cas.- Il a continué à me caresser le dos et j'étais reconnaissant car c'était la seule chose dont j'avais besoin à ce moment. Il arrêta les caresses et se sépara de moi en me chuchotant. -Je vais rentrer.

Je fronçai les sourcils, levant les yeux et le voyant. Une fois Pablo parti, Gavi s'est assis à côté de moi, je l'ai regardé et il avait le regard fixé quelque part, le visage sérieux mais détendu et comme toujours cette grimace sur les lèvres qui ressortait tant chez lui. Je ne voulais plus être là alors je me suis levé pour entrer aussi, mais j'ai senti qu'il me prenait la main pour m'arrêter. Je tournai un peu la tête pour enfin pouvoir le regarder dans les yeux, il me tira un peu la main et avant son action je m'assis à nouveau à côté de lui.

Entre sueños.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant