Entre sueños.

Chapitre 3.

Auteur: wtbhgogh
Traductrice: fan_de_Pedri_8

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Ses mains couraient sur mes bras et du bout de ses doigts il y déposait de douces caresses à son tour, il déposait de petits baisers coquettes sur mes lèvres. Jusqu'à ce qu'il se sépare et parle, comme j'avais les yeux fermés, je ne pouvais pas visualiser la personne, mais cette voix était méconnaissable... Gavi.

Je me suis réveillé soudainement, je pensais que pendant les deux heures de bus, je pourrais me reposer, mais il s'avère que ce n'est clairement pas le cas. J'ai soupiré de frustration et j'ai regardé autour de moi et tout le monde parlait, riait, mais un en particulier dormait aussi et c'était le garçon qui reposait sur mon épaule. Je ne voulais pas trop bouger, car je ne voulais pas le réveiller, même si cela n'aiderait pas puisque dans cinq minutes nous arriverions au stade. J'ai senti un petit coup sur mon autre épaule et je me suis retourné pour voir de qui il s'agissait, il n'y avait que deux options et je savais parfaitement que c'était le valencien.

-Que veux-tu, Ferran ?- J'ai tourné un peu la tête sans trop bouger pour pouvoir visualiser celui qui avait retenu mon attention il y a quelques secondes.

-Il n'y a pas si longtemps, tu dormais et tu bougeais beaucoup, est-ce que tout va bien ? Un autre cauchemar ?- Dit-il en me regardant avec une certaine inquiétude. -Peut-être que si tu partages ton rêve et que tu te défoules d'une manière ou d'une autre, cela peut empêcher que cela ne soit dans ta tête.

-Je vais bien, je ne suis tout simplement pas assez à l'aise pour dormir, car les sièges de ce car sont quelque peu inconfortables.- Je lui ai souri de côté et je me suis à nouveau tourné vers l'avant.

–Pedri.- Ferran a encore parlé.

J'ai roulé des yeux et j'ai soupiré, je ne veux pas qu'il soit mal compris, j'aime Ferran, après Gavi, c'est mon meilleur ami, mais parfois il ne parle que pour ennuyer les gens et la plupart des blagues et bêtises qu'il laisse échapper de cette bouche, il me les dit. Mais je l'apprécie, chaque fois que j'ai besoin de la compagnie ou de l'aide de quelqu'un, il est là.

-Bus.- Il m'a regardé et j'ai froncé les sourcils, sous-entendant que je n'avais pas compris ce qu'il me disait. -C'est un bus, pas un car. Apprend à parler.

Je n'ai rien dit et j'ai tendu la main pour lui donner une gifle, ce que je n'aurais pas dû faire, car cela a réveillé Gavi. J'ai juré silencieusement et je l'ai regardé en essayant de transmettre une sorte de grimace d'excuse avec mon visage. Il a tourné la tête pour me regarder et m'a souri légèrement alors qu'il allumait son téléphone pour vérifier l'heure.

-Merde, j'ai dormi.- Commenta-t-il en l'accompagnant d'un bâillement. -As-tu réussi à dormir un peu, Pepi ?- Il s'est de nouveau installé sur mon épaule et est resté silencieux en attendant une réponse.

- Eh bien, j'ai pu dormir quelques minutes, les sièges sont un peu inconfortables, je me reposerai quand nous aurons fini le match d'aujourd'hui, ne t'inquiète pas.- J'ai vu Xavi se lever de son siège et cela signifiait qu'il allait faire un discours avant de finalement descendre au stade.

-Je ne vais pas vous donner le badge maintenant, il reste encore des heures avant le match, il ne nous reste plus qu'à profiter au maximum de ces heures d'entraînement et à préparer la magnifique demi-finale de ce soir.
Je vous demande également seulement de bien vous comporter et de vous concentrer uniquement sur l'entraînement, rien de plus. Alors maintenant, bienvenue au stade King Fahd de Riyad.- L'entraîneur a fini de parler tandis que l'équipe a accompagné ce mini discours d'applaudissements et de sifflets.

-Je me chie de peur et d'excitation.- J'ai entendu le valencien que j'ai trouvé parler à Ansu, j'ai ri de son commentaire et j'ai secoué la tête.

Je m'installai sur mon siège et m'étirai un peu, j'étais épuisé, ce n'était pas très confortable de rester assis pendant des heures dans un bus et à cela s'ajoute le fait que je n'avais pas dormi du tout. J'ai enlevé mon écouteur et Gavi a enlevé le sien, j'ai tout mis dans le sac et une nouvelle aventure a commencé, en remportant la super coupe. Nous avions déjà organisé la journée, puisque nous sommes au stade, il n'y aurait que quatre heures d'entraînement, un déjeuner et enfin le match décisif pour savoir s'il y aurait un classique en finale de la super coupe ou si nous retournerions à Barcelone. Nous étions tous nerveux avant le match, nous ne pouvions pas arrêter de penser, peu importe à quel point nous voulions nous distraire.