Le journal d'une misanthrope (Rantbook de MissCupOfTea)

La misanthropie.

Premier thème, dès le début, je voulais vous parler de ça !! Alors allons y ! Bienvenue dans ma tête XD

(Je tiens à préciser dès maintenant : je suis une misanthrope, mais récemment cette tendance s'est relativement calmée, notamment à grâce à des rencontres.)

Je vais simplement expliquer ce qu'est la misanthropie, comment et pourquoi elle se manifeste chez moi, je vais déconstruire des clichés et vous dire comment, moi, je commence à en sortir. Sachez néanmoins que ce n'est pas forcément péjoratif ou néfaste ! 

☞ Commençons... Qu'est ce que la misanthropie en général ? 

Petite définition pour commencer, ça vous dit ? 

"La misanthropie est un état mental caractérisé par une aversion ou une hostilité envers l'humanité en général. Les misanthropes ont tendance à se méfier, à se sentir déçus ou frustrés par les actions et le comportement des autres êtres humains. Ils peuvent être cyniques, pessimistes et avoir peu de confiance dans les motivations et les intentions des autres. La misanthropie peut être causée par divers facteurs, tels que des expériences personnelles"

Bon. Maintenant on détaille un petit peu, histoire de vous faire bien tout comprendre. 

Déjà la misanthropie... Ce n'est pas du racisme ! Attention. Bien au contraire les misanthropes ont tendance à dénigrer les hommes qui discriminent. En règle général, nous sommes (je m'inclus) constamment déçus des comportements que l'on va juger idiot, enfantins ou non réfléchis tout particulièrement quand ils sont commis par des être humains lambdas. Par exemple une personne qui discrimine les personnages basées sur leur race sera perçu par un misanthrope comme un crétin car tous les humains sont les mêmes génétiquement parlant. Personnellement j'ai tendance à ne pas comprendre le principe même de nationalités, alors vous imaginez bien qu'une personne qui "n'aime pas les arabes" sera le plus grand des crétins à mes yeux. 

"Misanthropie" est un terme sociologique et non psychologique. Jamais on ne vous en parlera comme d'un trouble : c'est un trait de caractère, qui peut être causé par des troubles passés, mais ce n'est pas une pathologie. Nous ne sommes pas fous, c'est vraiment un trait de caractère. Pour le sociologue, le misanthrope est sa phobie, car nous sommes anti-société, en règle général (la misanthropie est d'ailleurs souvent vu comme une "déviance", terme sociologique assez spécifique). 

"Vous trouvez que la plupart des gens sont immoraux, irrespectueux, ingrats, hypocrites ou incompétents ? Vous ne supportez pas la présence d'autrui, les foules et les politiques vous rebutent et vous n'entrevoyez aucun espoir pour l'Humanité ? Alors vous êtes peut-être misanthrope." C'est ma définition, celle qui me correspond le plus à moi. La misanthropie c'est un état ou l'ou perd la foi en l'humanité. 

La misanthropie se manifeste de plusieurs manières. Déjà, on aime pas les humains. Désolé les gars. Et de ce fait, les problèmes des autres ont tendance à nous énerver/ne pas nous intéresser (même si pour moi ça change, mais j'en parlerai après). Ils paraîtront souvent futiles ou motivés par des désirs et pensées égoïstes propres à l'être humain. Cela ne veut pas dire que les misanthropes n'arrivent pas à ressentir de la pitié ou de l'empathie, mais bien qu'ils ont plus de mal à la ressentir, notamment car ils vont souvent tout analyser, quand ils s'intéresseront à la personne, pour comprendre les tenants et aboutissants des problèmes dans le but de s'assurer que ce même problème n'est pas exposé à des fins égoïstes ou futiles. Donc, oui, on va beaucoup minimiser les problèmes.

En outre, on a souvent tendance à aimer, voir rechercher la solitude. Les tendance manipulatrices et un sentiment de supériorité peuvent être observés : on se place comme les auteurs d'un jugement sur l'Homme ! A partir de cet instant, oui, on a un complexe de supériorité plus ou moins grand (je ne parle pas forcément de moi ici), et c'est assez prévisible en soit. Bien sur, le cynisme quant à certaines situations est attendu (guerres, attentats, meurtres : ce sont des situations qui déçoivent le misanthrope mais le conforte également dans son idée pré conçu que l'humanité est une cause perdue qui ne mérite pas que l'on s'y intéresse et qui ne mérite pas d'attention).