Confiance en soi, regard des autres, conflit et bonté.

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Note : je n'ai pas relu ce chapitre, sinon je sais que j'aurais supprimé deux tonnes de trucs. Alors si ça n'a pas de sens/si ça parait brouillon, c'est normal et vous m'excuserez. 



OK. Alors déjà... Désolée de pas avoir été très active. Entre écriture d'une nouvelle histoire, idée de chapitres qui n'aboutissent pas, vacances et maintenant cours, je n'ai pas eu le temps. Mais aujourd'hui, après un événements qui s'est produit dans ma vie j'avais besoin de m'exprimer. Or, depuis tout temps, mon moyen d'expression c'est l'écriture. Alors allons-y. 

Ce ne sera pas une réflexion construite, plus une réflexion fluide, mal écrite, mes pensées en vrac. Un peu comme un podcast, et j'aimerais beaucoup avoir des avis, commentaires et autres. 



Je pense qu'avant un certain âge, un être humain ne peut pas être foncièrement corrompu et mauvais. J'ai toujours été persuadée que même si quelqu'un avait de mauvaises intentions envers moi, même si cette personne se comportait de manière injuste envers moi, il y avait toujours un enfant derrière cette personne. Déshumaniser un individu au prétexte qu'il me traite mal, je n'ai jamais pu faire ça. Bien sur, c'est parfois, souvent même, complexe. Il est bien plus simple de condamner moralement une personne, de dire "elle, je ne l'aime pas", ou "elle, c'est une connasse". 

Récemment, j'ai été remise en face d'une personne que je connais depuis très longtemps. Une personne dont j'ai déjà abordé l'impact négative sur ma vie une fois dans ce recueil, et qui est, bien malgré moi, au centre de ma vie cette année. 

Une personne que je connais depuis très (trop) longtemps, et dont l'Univers ne veut pas m'éloigner. Nous ne nous entendons pas bien, pour diverses raisons. Pour ma part, je crois qu'elle me fait plus peur qu'autre chose. 

Disons que je suis introvertie et très forte tête, et elle est plus extravertie et n'hésite pas à montrer aux gens quand elle ne les aime pas. Je ne vais pas m'étendre mais nous avons eu de nombreux différents et malentendus, souvent à cause d'elle, parfois à cause de moi (je fais aussi des erreurs). Problème ? Depuis j'ai grandit. Moralement, psychiquement. Et elle, je n'en est pas l'impression. Parce que non seulement elle ne perd pas ces habitudes de parler de moi derrière moi, en faisant comme si je n'entendais pas, mais elle continue les remarques, les rumeurs, les mensonges. Elle continue de parler de nos différends à des gens qui ne me connaissent pas, en ne donnant bien sur que son point de vu. 

Bref. 

Je ne l'aime pas. 

Et je suis obligée de la côtoyer cette année. 

Sauf qu'en remarquant que non seulement elle me stressait, mais qu'elle me faisait aussi perdre mes moyens, je me suis demandée... Pourquoi est ce que sa présence, son regard et son impact me font autant de mal ? Pourquoi, alors que j'ai grandit, mûrit, que je suis plus âgée, est ce que je n'arrive pas à me libérer d'elle (et elle de moi) ? 

J'ai tendance à penser que mettre au premier plan une personne négative ou méchante était mauvais. En faire le centre de mes pensées et de mon existence, l'épicentre même de mon stress, je sais que c'est mauvais. En fait, je trouve ça même immature. Et je sais que je ne suis pas la seule à penser cela "Mais pourquoi est-ce que je penses toujours à il/elle ?", "Pourquoi je dois m'emmerder avec ses opinions ?". On a tous déjà pensé ça, ou on sera amené à penser ça. 

Ces derniers jours, je suis passée par tous les états. Stress. Indifférence feintée, je me disais qu'elle ne me chercherait pas. Pitié, quand j'ai cru qu'elle était seule. Manque. Colère. Tristesse. Et aujourd'hui : honte. Je me suis sentie pathétique, alors que cette fois, je ne suis pas en tort. Je ne suis pas allée lui parler, je n'ai rien dit sur elle. C'est elle qui a, encore une fois, rendu ma journée... Chiante. Dure. Déprimante. Et du coup je me suis sentie pathétique. 

Le journal d'une misanthrope (Rantbook de MissCupOfTea)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant