L'amour inconditionnel.

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Il y a peut être des fautes, mais je ne voulais pas repasser sur ce texte. 

Ceci est une simple thèse.Je ne donne mon avis qu'en fin, mais je suis ni "pour l'amour conditionnel" ni "pour l'amour inconditionnel". Les deux existent. Point. Ça ne rentre pas en collision avec mon avis sur la dark romance. C'est une simple thèse, sortie de ma tête fatiguée qui avait besoin de se relâcher.

(Ce texte est inspiré par mes cours et mes connaissances, par un extrait d'un des écrits d'une autrice sur cette plateforme nommée Akimasa (je crois que la mention marche pas), sur sa fanfic "Poupée" (extrait qu'un ami m'a lu et OUAH j'ai kiffé), ce même ami est mon autre inspiration, ami avec qui j'ai parlé récemment (merci Ju', mon inspiration magique), une personne sur un fandom qui m'a inspirée, et surtout, par ma grand mère qui, bien avant que d'autres m'en parle, m'avait déjà enseigné l'amour inconditionnel)

Aujourd'hui, j'avais envie de penser à l'amour.

En philosophie et en psychologie, d'aucun affirment que l'on peut séparer l'amour en deux catégories distinctes. L'amour conditionnel et l'amour inconditionnel. L'amour, c'est un idéal dans nos sociétés : qui, au juste, ne cherche pas l'amour d'au moins un de ses pairs ? Qui peut se vanter de pouvoir vivre sans amour, sans être aimé, sans être considéré ?  

L'amour est un sentiment que tout à chacun a besoin de vivre, de ressentir. On veut profiter de ces avantages, de ce qu'il nous offre. Ce n'est pas tant de faire ressentir l'amour qui fait battre notre cœur, mais l'idée de recevoir ce cadeau. L'amour est bien souvent idéalisé, placé en haut du piédestal des sentiments les plus nobles. Pourtant, l'amour est aussi un élément soumis à des multitudes de constantes : épreuves, efforts, temps. 

A moins que ça ne soit pas toujours le cas ? 

Il apparaît alors que l'on pourrait séparer l'amour en deux "catégories", deux espaces distincts qui abritent deux visions et approches absolument différentes. 

L'amour conditionnel, c'est l'amour qui régit notre société. C'est l'amour constamment soumis à un facteur : les attentes. C'est le "si", le "quand", le "tant que". Il est constamment dominé par le temps, aux aiguilles qui se font la course sur l'horloge de l'épanouissement attendu. L'épanouissement c'est la clé. L'objectif de vie qu'on nous impose. Être épanoui, c'est réussir sa vie et ça passe par l'amour. J'ai tant de choses à dire sur l'épanouissement, mais je souhaites pas parler d'autre chose que l'amour. Mon sujet du jour. 

L'amour conditionnel nous est appris dès la naissance. "Ce sont tes parents, ils t'ont donné la vie, ils t'aiment donc tu dois les aimer". Vous le verrez partout. Ce n'est pas vrai dans de nombreux cas, mais si jamais tu dis "je n'aime pas mon père", il y aura toujours quelqu'un pour te dire "mais c'est ton père", peut importe tout ce que tu pourras leur dire sur lui. 

C'est le contrat signé en famille sans que personne ne l'ai lu en entier, le pacte de sang qu'on ne doit pas briser sous peine d'être condamné : on ne sait pas aimer et on n'est pas digne d'amour si on échoue à aimer sa famille. La société apprend l'amour en famille comme elle apprend la conformité, l'obéissance, le patriotisme. 

L'amour conditionnel ce n'est pas que le "je t'aime, donc tu dois m'aimer", c'est aussi l'attente. Si tu n'es pas capable de payer les factures avec moi, si je dois m'occuper seule des finances du foyer, si on ne peut pas faire de sorties sans que je paye tout alors ce n'est pas rentable, je ne suis pas heureuse, ça ne marche pas, je vais devoir arrêter. Désolée, je suis triste, au revoir, adieu, je ne t'aime plus, et voilà je t'ai déjà oublié, et j'ai trouvé quelqu'un d'autre, c'est la magie du temps. Si tu es malade et dépendant, si je dois m'occuper de toi tout le temps, non, c'est trop dur, trop pesant, désolée je ne peux pas, je dois partir, je ne t'aime plus. 

Le journal d'une misanthrope (Rantbook de MissCupOfTea)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant