Chaleur étouffante, pluie abondante, une dispute, une nuit passionnée, un bonheur éphémère, une nuit qui a tout changé.
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Danny avançait le long du couloir de la scientifique totalement perdu dans ses pensées, ce fut la sensation de lèvres sur les siennes qui le ramena à la réalité.
- Bonjour mon cœur.
- Bonjour Lindsay.
- Vous avez trouvé un lien entre la victime et Husson ?
- Non, mauvaise piste.
Sa petite amie l'embrassa une nouvelle fois puis elle interpella quelqu'un.
- Don, Danny vient de me dire que vous êtes partis pour rien ?
Les deux hommes échangèrent un regard pendant un instant puis détournèrent les yeux.- Oui, désolé, je dois y aller.
- Don, ça va ? Demanda Lindsay.
Don le regarda pendant un instant puis regarda sa petite amie.
- Oui, oui ça va.
Il le regarda partir.
- Danny, ça va ? Il s'est passé quelque chose entre vous ? Vous vous êtes disputés ?
Il fit un faux sourire.- Non, tout va bien. Le trajet du retour a été long, il doit être fatigué.
- D'accord, je vais au labo.
Elle embrassa de nouveau puis partit.¤¤¤
Assis dans la salle de repos, il pensa à cette nuit.
Avec Don, ils étaient partis à Chicago pensant avoir trouvé un lien avec leur enquête. Ils avaient dû dormir là-bas. Le seul motel avec des chambres libres était éloigné du centre ville et il ne restait qu'une seule chambre. Entre potes, ça ne posait aucun problème. Mais voilà, le stress de l'enquête, les antalgiques qu'il prenait pour une douleur à l'épaule, l'alcool pris vu qu'ils n'étaient plus en service, la pluie abondante, la chaleur de la pièce, leurs vêtements mouillés collant à leurs peaux, il avait été pris d'une impulsion. Il avait attrapé Don par la nuque pour attirer son visage vers le sien puis il l'avait embrassé de manière violente, baiser qui était devenu tendre tout en étant passionné. Quand leurs lèvres s'étaient séparées, il avait eu peur de se prendre un coup de poing, mais Don lui avait enlevé son tee-shirt, puis il lui avait enlevé le sien avant de coller leurs torses l'un contre l'autre en reprenant leur baiser. Il lui avait caressé le dos puis le fessier. Don l'avait poussé sur le lit puis il s'était mis sur lui. Après un nouveau baiser, les lèvres de Don avaient glissé le long de son cou, sur son tatouage, sur son torse. Quand il était arrivé à la ceinture de son pantalon, il avait échangé les positions. Ses baisers avaient été plus puissants, plus passionnés, comme pour marquer sa possession. Leurs désirs devenant incontrôlables, il avait enlevé le jean de Don ainsi que le sien. Le brun avait repris le dessus, puis après l'avoir déshabillé, il lui avait prit son membre en bouche. Il n'avait jamais ressenti ça avec aucune fille. Il avait eu l'impression que son cœur allait s'arrêter tellement il battait rapidement et douloureusement dans sa poitrine. Il ne lui en avait pas fallu beaucoup pour se déverser dans la bouche de Don en criant son prénom. Il lui avait ensuite prit le visage entre ses mains pour l'embrasser tendrement, fiévreusement, passionnément. Leurs caresses étaient devenues de plus en plus entreprenantes, préparant l'autre espérant prendre le dessus sur l'autre, mais épuisé par la poignante gâterie que Don lui avait fait, il s'était laissé faire. Le sourire que Don lui avait adressé, avait effacé sa peur d'être celui qui allait recevoir. Il avait cru que son cœur allait s'arrêter au moment de la gâterie de Don, il avait eu tort, c'était pendant l'acte qu'il avait cru mourir, mais de plaisir tellement de sensations s'étaient bousculées en lui. Il avait gémi fortement de plaisir quand Don avait été complètement en lui.Après leurs orgasmes, leurs respirations étaient redevenues normales. Ni lui, ni Don n'avaient parlé, il ne savait pas si c'était car ils étaient gênés, ou s'ils regrettaient, enfin Don, car lui n'avait rien regretté, quand ce dernier s'était levé, il lui avait pris le poignet, ils s'étaient seulement regardés et Don était resté auprès de lui, sans un mot, sans un geste, juste près l'un de l'autre.
Ils n'avaient pas beaucoup dormi et le retour vers New York s'était fait en silence. Don l'avait déposé chez lui et il était reparti sans un mot, sans un regard.
Il soupira en passant ses mains dans ses cheveux. Il avait passé une nuit incroyable, mais il y avait perdu son meilleur ami.