Ces voix qui résonnent dans ma tête, j'ai beau leur demander de se taire, le silence ne peut s'imposer. Je crois que je le crains un peu, car si pour m'endormir j'aime le bruit qu'il fait, il se fait vite remplacer par celui de l'angoisse. Assourdissant, résonnant, chaotique, plus aucune de mes pensées n'est libre. Paralysée, agonisant d'une douleur inexistante, je suis là sans exister, et les nuits deviennent longues.
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Apprendre à pardonner
PoetryLes souvenirs sont éphémères, mais les mots sont éternels. J'écris pour ne rien oublier. Pourtant, le passé n'existe plus, autant que le futur n'existe pas. Pour avancer, je devrais donc oublier, je devrais donc pardonner. Et tout commence par mon...