Veillées nocturnes

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Ces voix qui résonnent dans ma tête, j'ai beau leur demander de se taire, le silence ne peut s'imposer. Je crois que je le crains un peu, car si pour m'endormir j'aime le bruit qu'il fait, il se fait vite remplacer par celui de l'angoisse. Assourdissant, résonnant, chaotique, plus aucune de mes pensées n'est libre. Paralysée, agonisant d'une douleur inexistante, je suis là sans exister, et les nuits deviennent longues.

Apprendre à pardonnerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant