Les souvenirs sont éphémères, mais les mots sont éternels. J'écris pour ne rien oublier. Pourtant, le passé n'existe plus, autant que le futur n'existe pas. Pour avancer, je devrais donc oublier, je devrais donc pardonner. Et tout commence par mon deuil : celui de celle de j'ai été. À qui devrais-je accorder mon pardon ? À moi, je crois, me pardonner mes fautes et mes faiblesses, mes larmes et mes échecs. C'est à eux que je dois ces mots. Surtout à eux que je dois celle que je suis devenue. Un recueil de textes et de mes pensées ;)