𝐂𝐨𝐦𝐩𝐮𝐥𝐬𝐢𝐨𝐧 [HyunChan]

Interlude I

Bonsoir, bonsoir avant que vous n'alliez plus loin dans cette interlude, je vous préviens, il y a un petit trigger warning. 

Je n'en dirais pas plus parce que je ne veux pas spoiler l'histoire et d'ailleurs j'ai mis dans "l'avant propos" de quel sujets cette fiction traitait... si vous avez lu ce message vous êtes donc au courant de ce qui peut vous attendre dans ce chapitre et je n'ai mis le TW qu'au cas où. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, je le redis ici, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. Si vous vous estimez capable de lire, tant mieux, dans d'autres cas, j'ai à mon avis assez prévenu sur le fond de l'histoire. Ainsi je continuerai de mettre des TW aux débuts des chapitres concernés sauf et en cas d'oubli et je ne m'estime aucunement responsable si les propos de mon histoire sont trop difficile pour vous, je le redis, mais j'ai déjà prévenu.

Sur ce, bonne lecture, on se retrouve en bas <33

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Interlude I: Réalisation et connaissance, dépendance et souffrance

« Karina était née un soir d'averse.

Et était morte un jour de grand soleil. »

Elle était une de ces enfants que l'on apprécie. Souriante et très vive d'esprit, elle riait, jouait, parlait, souriait.

Elle avait des cheveux d'ébènes, des yeux d'acier et un teint glacé, elle était néanmoins la douceur incarnée, et en son coeur brillait toute sa volonté d'aimer son monde, d'aimer sa terre, ses parents, ses amis. Elle voulait remplir le coeur des autres de beauté, de gentillesse. A cette époque, les adultes l'appréciaient beaucoup.

Karina était aussi une de ces enfants talentueuse. Elle n'aimait pas l'école mais y excellait, elle adorait dessiner, inventer des histoires et les écrire, et elle aimait encore plus les livres. Elle en dévorait matin, midi et soir. Se perdait dans la contemplation des mots sur une page, s'imaginait dans le monde féerique qui dansait sous ses yeux, elle aimait lire pour se couper du monde et s'imaginer dans la peau d'un de ses héros, elle riait et souriait au contact des phrases sur une page, des mots sur une toile, elle fut sensible à l'art dès petite et peut-être était-ce cela qui marqua sa différence.

Ainsi commença sa passion pour écrire, pour créer sa propre histoire.

Elle la voulait belle son histoire, elle la voulait enrichissante, pleine de rires, de mots tendres et de délicatesse. Karina était un ange qui voulait vivre dans la candeur.

Mais Karina était un ange si étincelant, qu'on ne voyait qu'elle, pour le meilleur ou pour le pire. Elle n'était pas spécialement jolie, mais elle brillait par le talent et l'intelligence qui courait comme un feu dans son âme.

Et bien que Karina soit intelligente, elle était aussi naïve.

A 11 ans, elle entrait dans la cours des grands, comme disaient ses parents. Elle qui s'ennuyait les années auparavant avait hâte de se retrouver dans ce monde plus mature.

Plus mature ? Quel mensonge. Là-bas, les enfants étaient seulement devenus plus méchants. Son intelligence et son talent n'avaient rien pour l'aider d'ailleurs. La douceur et la gentillesse qui l'avait accompagné toute son enfance n'était plus d'aucune utilité maintenant.

On la lorgnait d'un mauvais oeil, on la jalousait pour ses bonnes notes, pour l'approbation total que les professeurs lui vouaient. On la détestait pour son physique aussi. Ses lunettes, ses cheveux long qu'elles avait toujours le tic de remettre derrière son oreille, ses toujours bonnes réponses devant les professeurs, sa gentillesse, surtout sa gentillesse, car Karina était si douce qu'on ne pouvait la haïr, et c'est bien pour cela qu'on la détestait.