J'ai souffert. J'ai pleuré. J'ai été seule, rejetée. On a refusé de m'aider, je me suis renfermée. J'ai bloqué tout accès au monde de rentrer dans mon coeur pour faire plus de ravages. J'ai toujours été très proche de mon grand frère, Pierre Gasly. Ma famille a toujours été une zone d'angoisse, de perfection. Je dois être parfaite, je dois être sans erreurs. Et j'ai essayé, j'essaye encore un minimum mais le problème c'est que je peux plus l'être totalement maintenant. On a découvert des troubles mentaux chez moi. Des fois j'ai l'impression qu'ils ont détruit plus les autres que moi au vu de la réactions de mon entourage. Seul Pierre ne pas abandonné. Quand j'ai été enfin majeure, Pierre m'a amener loin de ma famille et on a essayé de se reconstruire. On est allée en France. Plus précisément à Rouen. Il s'est lancé dans le sport automobile et il est monté en F1. J'ai décroché un job dans la formule 1 moi aussi. Je m'occupe des sponsors que Alpine embauche et je dois être présente à tout les GP. Je vais suivre Pierre partout. Je me suis promis de ne plus m'accroché à personne. C'était la règle que mon cerveau imposait à mon coeur pour plus souffrir. Notre famille est connue et Pierre et moi avons beaucoup été montré mais à ma majorité j'ai décidé de disparaître des radars pour vivre une vie normale.
