Le voyage scolaire qui a bouleversé ma vie ♡~Nagito x Reader~♡

♧🍀 SOUVENIR 3 🍀♧

SOUVENIR 3 : fierté.

Je suis devant la galerie d'art. J'ai 8 ans. J'ai peur. Je stresse. J'angoisse !

(Mme. Kuzuryu) : Tu as peur ?

Je n'arrive pas à répondre. J'hoche de la tête. Je sens ma salive qui est difficile à avaler. Dans un livre, j'ai lu qu'on pouvait dire qu'elle est "pâteuse". 

(Mme. Kuzuryu) : *compréhensive* C'est normal. Tu as déjà gagné quelques concourt. Mais là, tu vas être exposée dans la plus grande galerie d'art du Japon. Il y a de quoi être angoissée.

J'hoche à nouveau la tête. Je ne sais pas quoi dire. Je ne comprends pas ce que maman vient de dire, tout ce que je comprends c'est que tout le monde va vouloir voir ce que j'ai fait, et "les requins" comme dit papa, vont vouloir se l'approprier pour "se la péter". Papa dit que la plupart des gens qui vont venir ne vont rien comprendre à "mon œuvre", mais la mettre là permet à tous les autres qui aiment vraiment ce que je fais d'être au courant de mon talent. Grâce à cette exposition, je vais gagner de la "renommée". C'est vague, ça veut rien dire pour moi, la "renommée". Mais apparemment c'est super important, pour être écouté. Moi je m'en fiche qu'on écoute mon tableau. Je veux juste faire plaisir à ceux que j'aime et ceux qui aime faire comme moi. 

Maman plisse les sourcils, ça lui fait des petites rides amusantes sur son joli front.

(Mme. Kuzuryu) : Moi aussi je suis inquiète pour toi. Je suis inquiète quand tu dessine, parce que tu te négliges par moment quand tu es dans ta bulle, puis ensuite, j'ai peur que lorsque tu sois blessée par la réaction des autres face à ton art. Mais tu sais quoi ?

Je fais non de la tête. 

(Mme. Kuzuryu) : Je suis encore plus fière de toi qu'inquiète.

Elle prend mon visage entre ses mains.

(Mme. Kazuichi) : Mais toute petite fille de 8 ans qui va se faire exposer. Tu as vraiment un talent ma petite (t/P) Kuzuryu !

Je regarde dans mes mains la toile empaquetée. Et cette fois, je comprends ce que veut dire maman. J'arrive mieux à peindre, à dessiner, que les enfants de 8 ans, voir mieux que les grands grands. Moi je suis qu'une petite grande, je suis plus petite mais je suis pas encore grande. Alors ça fait vraiment peur de voir les grands grands regarder ce que j'ai fait pour ma maman. Mais en même temps, je suis contente parce que comme dit papa, je suis "fortiche" !

(Mme. Kuzuryu) : Oh la la, qu'est-ce que tu es chou ! On dirait que t'es yeux sont remplis de paillettes !

Elle dépose un baiser sur ma tête. Je sens des papillons tous partout qui vienne se poser sur moi, et je me sens aussi légère qu'eux.

(Mme. Kuzuryu) : Allez ma fille, on va aller poser cette toile, et ensuite, on part chercher tout le monde pour voir ce que donne cette peinture dans cette galerie !

Alors que maman commence à à marcher, en la suivant, j'ai presque l'impression de voler comme un papillon.

(t/P) : *déterminée* Oui maman !

Elle s'arrête brusquement pour se tourner vers moi.

(Mme. Kuzuryu) : Aller, on fonce !

Elle attrape ma petite main et m'entraîne en courant. Je cris de joie.

Nous déposons la toile entre les mains des experts. Puis nous rentrons à la maison rejoindre papa, Fuyuhiko, Natsumi et Peko.

Et finalement nous quittons tous l'immense immeuble qui nous appartient, sautons dans la voiture et pour la deuxième fois aujourd'hui, retournons dans la galerie. Nous entrons, parmi les autres visiteurs. Ils paraissent fortunés et hautains. Ce sont les fameux "requins". Ils sont plus amusant qu'effrayants. J'ai peur que personne n'aime ma toile. Mais il y a aussi ceux qui aiment vraiment ce que je fais, et eux, ils ont l'air trop gentils, ça me rassure. Et enfin nous arrivons devant. À droite, il y a un petit écriteau sur le nom de l'artiste, le mien, mon nom de scène, (nom/Artiste) le titre du tableau, Noyade, sa taille et le tableau qui se dressait. C'était un paysage vu du ciel. Des lacs et des landes. Mais si on prêtait attention aux formes du lac, on pouvait distinguer le portrait d'une belle femme, distinguée, sûre d'elle et débordante d'amour. Un amour si grand qu'on s'y noyait volontiers, on avait envie de se laisser couler dans ses eaux les plus profonde..

(Fuyuhiko) : *fier* En effet c'est pas mal !

(Natsumi) : C'est trop beau ! Ma grande sœur, c'est la plus forte !

Peko fait oui de la tête un petit sourire en coin.

Le jour suivant, à la une du journal, c'était moi et mon portrait de ma chère maman. J'ai découpé l'article du journal, et l'ai rangé au fond de mon bureau.

Je suis debout, moi, la (t/P) de 17 ans, et je contemple mon moi plus jeune si fière de sa réussite. Je comprends pourquoi j'aime l'art, pourquoi je suis l'Ultime Artiste : pour voir les gens heureux face à mes œuvres et pour être moi même heureuse.

Puis je retombe dans un autre portrait.