Le voyage scolaire qui a bouleversé ma vie ♡~Nagito x Reader~♡

♧🍀 SOUVENIR 11 🍀♧

SOUVENIR 11 : désespoir.

J'ai 16 ans. Ma première année à Hope's Peak s'est écoulée. Je tourne dos à l'école. Je tourne dos à Hope's Peak Academy.

Et si je me s*ic*dais ? Et si je rejoignais maman et Natsumi ?

Je ne comprends pas. Je me sens aussi vide que d'habitude. Je hurle. Je hurle. Je hurle. Encore. Encore, comme le jour où son cadavre à été trouvé dans la salle de musique. Encore, comme le soir ou dans la matinée, j'ai commis un meurtre par vengeance. Mais je ne ressens plus cette tristesse, cette colère. Je ne ressens plus que l'abattement. Je tombe sur le sol. Je regarde le ciel. Je rigole. Je n'arrive même plus à être triste. à quoi bon me s*ic*der ? Je ne ressens pas de sentiments qui me poussent à le faire. Je m'ennuie. De tout. Si j'oubliais encore une fois ?

Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie. Le ciel que je vois est si vide. J'ai envie de me s*ic*der. Je vais le faire.

J'arrive chez moi. Je vois le couteau que j'utilise pour couper les légumes, la viande, pour cuisiner. Je le prends. L'univers autour de moi se distord. Je sens les vertiges qui commencent à me prendre, à me bercer dans leurs bras. Je recule mon bras, flageolant. Puis je le jette à la poubelle. Je désespère. À quoi bon ? À quoi bon vivre, si ce n'est que ça ? Une boucle perpétuelle. Qui est semée de mort. Et qui se terminera par la mienne.

Je vais dans mon lit. Je m'allonge. Je regarde le plafond.

Le désespoir. Voilà ce que je ressens. Le désespoir de l'ennui. D'une vie répétitive comme ça. Pour toujours. Ou bien ce n'est pas la vie le problème.

C'est moi. Je suis une coquille vide. Je ne peux pas ressentir quoi que ce soit.

Je vais vivre. Je vais aller à l'école. Je vais continuer de vivre cette vie morne. Et peut-être que quelque chose arrivera. Peut-être pas. Et dans ce cas, j'aurais les boules jusqu'à ma mort.

Je vais vivre, comme un parasite. Et enfin, j'espère que j'accéderais à quelque chose qui me ferra ressentir autre chose que l'ennui dans cette maison.

Il fait nuit. Je n'ai fais que cogiter sur les même choses en boucle. Alors je me lève. Je prends mes pinceaux. Et une grande toiles. La plus grande que j'ai. Et je peins le plus hideux des cafards. Sur un fond blanc, que je ne touche pas. Le plus gros et immonde des cafard. Qui avance parmi une infinité de blanc sans fin. Il est tellement réaliste qu'il me donne envie de vomir.

Je signe de mon (n/A). J'emballe la toile. Puis je l'envoie à la plus grande galerie du Japon. je laisse un mot. Sur lequel j'écrit :

"Voici mon autoportrait. Merci de l'afficher dans votre galerie."

Et je signe ainsi :

"(n/A), l'ennuyée mortelle."

Je retourne dans mon lit.

Le lendemain, quand je me réveille, je suis en vacances. Mais je ne me réveille pas à cause d'une grasse matinée. Je me réveille parce que la sonnette d'entrée sonne.

Un garde du corps m'appelle depuis l'étage inférieur. C'est Patrick.

(Patrick, garde du corps) : Mlle. (t/P) ? C'est votre frère, M. Fuyuhiko, qui est là. Il demande à vous voir.

Aussitôt, je sors de mon lit. Je ne comprends pas ce qu'il fait là. Je congédie Patrick à rentrer chez lui. Sa relève arrivera dans 10 minutes. Ce qui me laisse dix minutes pour parler avec Fuyuhiko sans que mes actes soient rapportés à mon père qui n'apprécierait pas cette rencontre.

J'arrive dans le salon, où il y a mon œuvre emballée et mon frère assis sur le canapé. Il a des cernes. Par la fenêtre, je vois Peko dehors, qui monte la garde.