Chapitre 2

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Mon père m'a déposé à l'arrêt du bus le plus proche, c'est-à-dire à 3 heures de route de chez nous. Je resterai chez mon oncle pendant ce temps. Mon oncle est un maître des arts martiaux. Je l'apprécie et respecte énormément, j'ai beaucoup appris de lui. J'arrive devant l'université et la panique me prend pendant un instant. Je n'aurai jamais imaginé croiser autant de monde ici. Je franchis les portes de l'université et découvris qu'il y avait encore plus de personne à l'intérieur. Je suis les panneaux et me trouve devant la porte de l'amphi ou j'aurai mon premier cours. Je respire deux fois profondément avant d'entendre une voix masculine me surprendre.

- Je veux bien rentrer si madame veut bien bouger. dit-il d'un ton amusé.

Je me retourne et me retrouve face à un grand garçon brun aux yeux verts.

- Oh, oui. Désolé. Vas-y. Je me décale à côté pour le laisser entrer.

Après une demi seconde, il me prend et me tire vers l'intérieur.

- Pas besoin de faire une crise pour rentrer dans un amphi. Dit-il d'un ton moqueur.

Surprise, il n'eut aucun mal à me tirer vers l'intérieur. je fus d'autant plus surprise lorsque j'ai découvert le nombre de personnes dans la salle. Plus de 200 c'est certain. La garçon me salua et alla vers ses amis qui l'attendaient. Je m'assis à une des chaises en arrière, le nombre de personnes dans cette salle m'intimide. Le professeur entra dans la salle et débuta son cours. J'eu du mal à suivre le rythme. Écrire pendant qu'il parlait ? Était-ce possible ? Le cours termina sans problème, ou du moins je m'en étais sorti. C'était pourtant très intéressant. Je sors des cours et j'attends que mon oncle vienne me chercher. Le grand garçon brun vient me parler. 

- Alors, comment s'est passé le cours ? dit-il en s'approchant un peu trop.

- C'était un peu dur à noter, admis-je.

- Oui. D'ailleurs j'ai vu que tu étais seule pendant le cours. Si ça ne te dérange pas, peut-on échanger nos numéros ?

J'ouvre mon téléphone que mon père m'a offert peu de temps avant de venir. Je voulais me faire un premier ami, et ce garçon ne semblait pas être quelqu'un de mauvais.

- Oui, tiens. Je lui donne mon téléphone pour qu'il s'enregistre.

Il me rend mon téléphone et je remarque qu'il s'appelle Andréi.

- Enchanté de te connaître Andréi, je suis Sena.

Une voiture noire se rapproche de moi et j'aperçois mon oncle à l'arrière. 

- Je dois y aller. A demain Andréi.

Il me salue et je monte dans la voiture. Je salue mon oncle qui semble ne pas être de bonne humeur. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Mon oncle est le genre d'homme à toujours sourire et faire des blagues pas drôles.

- En y pensant, c'est la première fois que je vais venir chez toi, oncle.

- Oui, considère ma maison comme la tienne.

Son ton me faisait tout bizarre? Je n'avais jamais encore vu mon oncle agir de la sorte, pas avec moi.

Nous arrivâmes devant sa demeure. J'ai été ébahi lorsque j'ai vu sa maison, ou plutôt ce palais. Des grandes clôtures noires entouraient la maison, le jardin était immense et élégant. Des hommes en costume se tenaient disposés dans les coins et à l'entrée. Je me suis senti toute petit face à l'immensité du manoir. Ce n'est pas comme ci je n'en avais jamais vu, mais voir ceci en vrai et de si proche me rendait confuse. La voiture s'arrêta et un homme vient m'ouvrir la porte. Je n'ai pas compris la raison pour laquelle il a fait ça, mais je l'ai remercié. Nous entrâmes à l'intérieur et plusieurs servantes nous accueillirent. 

- Bienvenue monsieur, madame, disent-elles.

Mon oncle inclina légèrement la tête et partit sans dire un mot. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi. L'avais-je offusqué ? Ou est-il simplement de mauvaise humeur ? Dans tous les cas, ça ne me plais pas. La servante m'a montré où je logerai désormais. Le palais était aussi beau de l'extérieur que de l'intérieur. Ma chambre était au premier étage et possédait un balcon, chose que j'apprécie énormément. J'ai demandé à la servante de rapporter mes bagages, mon oncle avait déjà ramené mes affaires une journée avant mon départ. La servante hocha que tous mes vêtements avaient été remplacés par de nouveau, d'après mon oncle. Elle me montra alors un dressing, une chambre dans ma chambre rempli de collier, de chaussures, de robes, de t-shirt... bref un magasin.

- Tout ça pour moi ?

- Oui madame.

Je savais que mon oncle était riche mais je ne m'attendais pas à tout ça. D'une part la maison est immense, et maintenant tous ces vêtements. La servante ne partait pas, malgré le fait que j'attendais qu'elle parte.

- Excusez-moi, mais allez-vous rester ? dis-je un peu gêné.

- Si vous désirez que je m'en aille, il faut que vous me l'ordonnez madame.

Mais bien sûr.

- Oui, j'aimerai prendre a douche et me reposer, vous pouvez donc disposer.


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