Chapitre 3

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Après avoir pris ma douche, je me suis installée sur le lit. Le lit était trois fois plus grand que le lit dans lequel je dors habituellement. Le matelas est mou et confortable, une odeur de propre et de parfum était également présente dans la pièce. Je suis fatigué, mes yeux se ferment peu à peu.

Le lendemain matin, je sens une personne me réveiller.

-Réveillez vous madame, il est 6h30. dit une voix féminine.

J'ouvre mes yeux et vois la servante qui me servait hier. Je me suis endormi de fatigue, et sûrement de stress. La servante me montre le chemin jusqu'à la salle à manger pour prendre le petit déjeuner. L'immensité de la maison me surprend toujours, pensais-je. Arrivé, je vois mon oncle m'attendre dans au bout de la table. C'est une longue table avec des bougies non allumées dessus. Devant mon oncle se trouve un festin, des pancakes, des brioches, des fruits, et encore un tas de choses que je ne pourrais pas citer.

- Comment vas-tu ma nièce préférée , demande-t-il avec un sourire.

- Je suis ta seule nièce. Sinon oui je vais bien.

Je m'assois au siège à côté de lui et commence à manger. Chez moi, on ne m'avait jamais présenté autant de choix. Je ne savais pas quoi manger, alors j'ai juste pris une brioche et du jus d'orange.

- Tu auras un garde du corps dès à présent, m'avertit mon oncle.

- Pourquoi ?

- Car tu es ma nièce. Il te ramènera en cours tous les matins et restera avec toi. D'ailleurs si tu as besoin de quelque chose, tu peux lui dire de le faire. Si les vêtements que je t'ai pris ne sont pas à ton goût tu peux également en acheter des nouveaux, tiens c'est ta carte bancaire, ne t'inquiète pas du prix, elle n'a pas de limite. ta servante personnelle, Annah, tu peux tout..

- Attends oncle ! Tu va un peu trop vite pour que je m'adapte ! l'interrompit-je.

-J'ai juste peur qu'il t'arrive malheur ici, admit-il en me serrant les mains. Tu ne connais pas la société humaine.

Moi ? Je connais. J'ai lu plusieurs livres, même plein. J'écoute toujours la radio et puis c'est pas comme si je n'avais pas rencontré du monde.. fin si c'est le cas en fait.

- Ne t'en fais pas pour moi.

Mon oncle semblait inquiet à mon sujet, alors je l'ai rassuré. Je suis aller m'habiller et en sortant de la pièce, mon garde du corps m'attendais; il s'appelle Thomas et il portrait un ensemble noir. Je pense qu'il faisait environ 1m90 et avait à peu près 25 ou 26 ans. Je l'ai salué mais il ne m'a pas répondu. Je l'ai ignoré et j'ai remarqué qu'il marchait derrière moi, à un mètre. M'adapter est vraiment dur, mais si c'est la norme d'avoir un garde du corps muet, alors je dois m'y faire.

J'allais ouvrir la portière de la voiture avant qu'une main s'interpose entre moi et la poignée, Thomas m'ouvrit la porte.

- Merci.

Je m'installe à l'arrière et Thomas également. Le trajet fut long et gênant. Il n'avait pas parlé et il n'était pas réceptif à mes tentatives de conversations.

Il me suivit jusqu'à l'amphi et j'ai compris qu'avoir un garde du corps avec soi à l'université n'était pas si banal tout compte fait. Les autres étudiants me regardaient d'une manière effrayée. Thomas ne semblait pas dérangée de tous ces regards. Malgré le fait que j 'essayais de faire de même je n'y arrivais pas.

- Peut-être que vous devriez m'attendre dans la voiture, lui chuchotais-je.

- Je ne peux pas, ce sont les ordres du maître.

- Tout le monde me regarde, à cause de vous, je ne voulais pas le s'offusquer, il faisait son travail après tout mais je n'aime pas sentir le regard des autres ainsi tourné vers moi.

Voyant qu'il ne prenait pas en compte mon avis le moindre du monde, j'ai juste accepté la situation. J'ai vu Andreï deux rangées plus haut que la mienne. Il m'a salué d'un geste bref et m'a souri. Son sourire était étrangement beau et lui allait bien. Il était assis avec deux personnes, je suppose que ce sont ses amis. Le cours va bientôt commencer, le professeur est un peu en retard. Lorsqu'il entra dans la salle, il semblait paniqué, nous pouvions presque voir des sueurs froides. J'ai d'abord pensé qu'il s'était dépêché et que pour se faire, il avait couru. Mais j'ai vite compris que c'était autrement. Il a pris le micro et a annoncé qu'il n'y aura pas cours aujourd'hui.

- Euh.. Bienvenue à tous tout d'abord. Le cours est terminé. Il y a un souci dans l'enceinte du campus, je vous demande à tous de vous en aller.

Pendant que la salle se demandait ce qui se passait, mon garde du corps m'a tenu par le bras et m'a tiré pour sortir.

- Que fais-tu ? ai-je demandé en montant un petit peu ma voie.

- Je sais, mais pourquoi tu te précipites de la sorte ?

A peine ai-je posé ma question, j'ai vu toute la foule s'enfuir à pleine vitesse. Les portes étaient légèrement bloquées, et ils avaient du mal à sortir.

-On ne pourra pas sortir même si on le voulait. Lui ai-je dit en soupirant.

Il semblait agacé, mais pourtant ne me contredit pas. Les bruits dans la salle devenaient de plus en plus fort et la foule s'inquiétait. Alors que la foule se demandait quel problème aurait pu arriver, nous entendîmes un énorme bruit et un léger tremblement de terre. La salle cria, et mon garde du corps ne sut quoi faire à part m'entourer de ses bras. 

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 04 ⏰

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