L'inspectrice Taylor va être la seule de son équipe capable de résoudre une affaire que personne ne comprend : cette année, 19 femmes entre 18 et 40 ans se sont retrouvées à l'hôpital avec une quantité de sang en dessous de la norme et deux trous da...
Taylor ayant vu se succéder les chambres, elle se dit qu'il va peut être la faire entrer dans la sienne, ce qui serait sans doute sa destination finale. Peut être même la destination qu'il avait prévu depuis le début et qui était l'objectif même de cette visite.
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- Taylor (pensées) : Le nombre de bougies allumées, l'atmosphère de cette pièce, son odeur... c'est sa chambre personnelle c'est certain. Respire Julie, respire...
Mr Jeon s'avance plus en profondeur dans cette pièce, grande comme un salon, et invite la jeune femme à en faire de même.
- Mr Jeon (sans la regarder) : je suis sûr, inspectrice, que de savoir si je connaissais ou non la longueur exacte d'un clitoris n'était pas tout à fait l'objectif de l'interrogatoire d'il y a quelques jours....
- Taylor (tentant de cacher sa gêne) : effectivement...
- Mr Jeon (enlevant une ou deux chaines qu'il a au cou pour les poser sur une table) : que diriez vous de me poser toutes les questions dont vous avez envie ?
- Taylor (très agréablement surprise) : vous m'accorderiez ça ?
- Mr Jeon : oui. (marque une pause) Pour m'excuser de la situation un peu brutale que vous avez vécu tout à l'heure et parce que j'aimerais y mettre une condition.
- Taylor (pensées) : purée... tu oublies trop le joueur d'échecs que tu as en face de toi, ne baisse pas ta garde.
- Taylor : quelle est cette condition ?
- Mr Jeon : que je mène mon interrogatoire en premier.
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- Taylor : et si je refuse ?
- Mr Jeon : les pièces manquantes de cette affaire continueront de vous hanter... à vous de voir...
- Taylor (jouant celle qui hésite) : mh... j'accepte.
Il s'avance vers elle, l'emmène près d'une petite commode en bois et fer forgé. Il ouvre un tiroir et prend un petit tissu de satin noir.
