𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 𝟒

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NB: Si vous souhaitez vous plonger réellement dans le mood de ce début de chapitre je vous conseille d'écouter The Night We Met de Lord Huron ou I miss you, I'm sorry de Gracie Abrams, bonne lecture 🫶🏼

TW: mention d'automutilation non détaillée.

Azaé

Les rapprochements entre Owen et moi me courent dans la tête depuis maintenant presque une semaine. Je ne peux le nier, son toucher est doux et il m'a rassurée comme personne ne l'a fait depuis ma dernière grosse crise d'angoisse.

Cependant, je dois effacer ces pensées de ma mémoire car il n'est rien pour moi si ce n'est mon harceleur depuis que je suis petite. Cet homme me fait et m'a fait énormément de mal auparavant, et j'ai conscience du fait qu'il n'est pas prêt de s'arrêter. Il est la principale cause de mes pleurs et de mes nombreuses remises en question..

"Mais pourquoi suis-je comme ça?"

ou encore

"Mais qu'ai-je fait pour mériter ça?"

Hantée par le fantôme je la joie, mon cœur palpite à l'idée d'un jour la retrouver.

Il ne faut pas oublier de préciser qu'il est aussi une des raisons pour lesquelles je suis encore ici présente, à vivre la vie de jeune femme que j'ai toujours rêvé de vivre, car après le décès de mon père, de qui j'étais très proche, il est vrai que plusieurs fois je me suis fais du mal, par le biais de l'automutilation. Il est l'une des seules et rares personnes au courant, et je sais que je peux compter sur lui pour garder mon secret. Il me l'a promis.

2 ans plus tôt.

Je suis dans ma chambre, commettant quelque chose d'irréparable et de juste affreux quand soudainement Owen débarque en fracassant la porte.

- Eh, microbe viens man-  eh mais qu'est-ce que tu fais là! me cria Owen, affolé.

Paniquée, je le regarde tout en laissant la lame que je tenais dans ma main tomber sur mon lit, à côté de ma cuisse en sang.

- Owen pas si fort! dis-je au bord des larmes.

- Putain de merde Azaé, arrête ça tout de suite! m'exprima mon ennemi, sa main plaquée sur sa bouche, tout en s'approchant de moi.

- Excuse moi Owen.. déclairais-je dans un début de sanglot.

Sans prendre en compte mes paroles, l'homme s'approcha de moi et me pris dans ses bras, des larmes coulant sur le haut de mon crâne.

Il pleurait.

- Azaé pourquoi tu fais ça.. me dit-il entre deux pleurs.

- Mais pourquoi tu t'en soucies, Owen? Tu t'en ai toujours fichu de comment je vais mentalement ou physiquement.

- Je suis désolé, microbe, mais ne refait plus ça, s'il te plaît.



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