BURNING LOVE

𝟶𝟻. "𝙻𝚘𝚛𝚎𝚗𝚣𝚘 𝚂𝚊𝚗𝚝𝚘𝚜"

Sienna
—

- Maman ! Maman aide-moi, il va me tuer. Criais-je, sans arrêt.

J'avais juste 7ans.

Dans ma petie chambre sombre, je me blottissais sous les couvertures, le cœur battant à tout rompre. Les bruits sourds de pas lourds résonnaient dans le couloir, signe que mon père, malade et alcoolisé, rentrerait bientôt.

Ma mère, inquiète pour notre sécurité, avait pris l'habitude de glisser un couteau sous mon oreiller chaque nuit. Je serrais le couteau avec précaution, les larmes silencieuses coulant sur mes joues. Chaque soir, je priais pour que mon père ne vienne pas dans ma chambre.

- Ma chérie, surtout ne t'inquiète il est juste un peu énervé. Me cria ma mère à l'autre bout de la porte.

Le moindre bruit me faisait sursauter, mon imagination fertile peignant des scénarios terrifiants. Quand tout à coup, il casse la porte pour y rentrer..

Je sursaute, le cœur battant, émergeant brusquement de mon cauchemar. Mon souffle est court, mes mains tremblent dans la lumière de la fenêtre.

Mes yeux s'ouvrent petit à petit, pour découvrir une pièce étrangère. La panique me saisit alors que je réalise que je suis loin de chez moi.

- Détend-toi, en dirait que tu viens de voir un fantôme. Résonna une voix grave derrière moi.

Je sursaute légèrement en me retournant vers la voix.

Et je voyais, Ander assis sur son bureau en me regardant.

- Mais qu'est-ce que je fous ici ?! Je hurle, les larmes de confusion et de terreur montant dans mes yeux.

- Calme-toi, tu te souviens pas ? T'étais saoule à en perdre la tête, t'as failli te faire violer par un gros pervers. Mais heureusement que j'étais là. Commence-t-il, Je t'ai sauvé. Finit-il par dire.

" Je t'ai sauvé "

Est-ce qu'il m'a vraiment sauvé ?

Je le regarde perdue ne sachant pas quoi répondre, je le remercie ou pas ?

- Tu sais, je l'ai pas fait pour toi. Je déteste juste que des hommes abuse des femmes sans leur consentement. S'explique-t-il.

Sympa.

Je baisse mes yeux sur ma tenue, et je les écarquille aussitôt. Je ne porte plus ma robe d'hier soir.

Attendez. Attendez.

Il ne m'a quand même pas..

- J-je..enfin..est-ce que c'est toi qui m'a changé ? Bafouillé-je, gêné par la situation.

Ses yeux qui étaient posé sur ses dossiers, se relèvent en ma direction.

- Ouais. Il répond, sa voix était sur d'elle et ne bégayant pas une seule seconde.

Mes yeux se font encore plus ronds.