𝟷𝟹. 𝙱𝚒𝚛𝚝𝚑𝚍𝚊𝚢.

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Ander

Fait chier !

Je frappe encore plus fort, la douleur brûlante dans mes mains ne suffisant pas à étouffer la rage qui tourbillonne en moi. Chaque coup résonne dans la salle, un écho de ma frustration.

Ça fait maintenant une putain de semaine que je n'adresse plus la parole à Cooper. Et je ne sais pas pourquoi, mais ça me fout les nerfs de la voir parler avec l'autre con, Cole.

Et pas moi.

Mais ce n'est pas seulement ça. Hier soir, j'avais fait une crise d'angoisse. J'étais carrément entre la vie et la mort, terrifié par un putain de cauchemar où j'avais vu ma mère mourir. La douleur, la panique, tout était encore frais dans mon esprit. Je frappe plus fort, essayant de chasser ces images horribles.

Soudain, une porte s'ouvre derrière moi, mais je n'y prête pas attention. Ma concentration est uniquement sur le sac de boxe qui se balance sous mes coups.

- Ander..

Je l'entends, mais je l'ignore. La voix d'Erik m'agace plus qu'autre chose. Je n'ai vraiment pas envie de lui répondre en ce moment.

- Ander ! Putain ! Je te parle, hurle-t-il, presque.

Je serre les dents et continue à frapper, plus fort, plus vite. La douleur devient plus intense, mais c'est exactement ce que je veux.

De la douleur, de la souffrance. 

- Tu crois que te détruire va arranger quoi que ce soit ? Me crie-t-il par-dessus le bruit de mes coups.

Mais de quoi parle-t-il, putain ?

Je refuse de lui répondre, la rage et la frustration bouillonnant encore plus fort en moi. Erik soupire bruyamment, puis je l'entends faire quelques pas vers moi.

J'arrête alors instantanément tout les coups, et me retourne en sa direction. Mon torse mouillé par la sueur se relève et redescends d'une manière très rapide, ainsi que ma respiration.

Je fronce légèrement les sourcils en le regardant de haut en bas.

- De quoi tu parles ? Demandai-je, perplexe.

- D'hier soir. Répond-il sèchement.

Fait chier.

Il m'a vu.

- Quoi hier soir ?

Il secoue la tête en rigolant nerveusement, puis roule des yeux.

- Hier soir, c'était son anniversaire.

Il s'en est souvenu.

- Quand même Ander. C'était comme ma mère, comment pourrais-je oublié ça. Continue-t-il. 

Il soupire.

- Je me rappelle, quand ont fêter son anniversaire toujours dehors dans la nuit, où tout était presque noir, comme tes yeux.

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