BURNING LOVE

𝟷𝟷. 𝙰𝚕𝚕𝚒é𝚜 ?

Ander
—

Elle. Elle. Elle. Elle.

Sienna.

Son prénom n'arrêtait pas de se répéter sans cesse dans ma tête. Elle comblait mon esprit, ne me laissant penser qu'à elle.

Hier soir, j'avais pourtant pas prévu d'intervenir, mais c'était plus fort que moi. Mon corps a réagis tout seul.

J'ai voulu à tout pris la sauvé.

C'est peut-être parce qu'elle m'est utile, pour atteindre Lox.

Ouais. C'est sûrement ça.

En effet, je me rappel qu'elle m'avait dit qu'elle me donnerait plus d'informations sur lui. Et j'attends toujours qu'elle se réveille pour lui demander tout ce que je veux, et elle a intérêt à répondre.

Mes pieds touchent le sol froid et je me dirige vers l'armoire. J'enfile rapidement un jogging confortable et un débardeur noir. Je passe mes doigts dans mes cheveux, les remettant doucement en arrière en soupirant.

Descendant les escaliers, en arrivant en bas, je vois mon majordome déjà là, devant une table garnie de plats appétissants. Il hoche la tête en me voyant, puis s'éclipse silencieusement, me laissant seule.

Je m'installe à table, un soupir d'exaspération m'échappe alors que je m'installe à la table, pas vraiment d'humeur à apprécier ce début de journée.

Je commence à doucement manger en repensant à hier soir, j'étais incapable d'oublier ce qui était arrivé.

Pourquoi il s'était approché de Sienna, et voulu la kidnapper ?

Comme si il la connaissait..

Et pourquoi tous cette somme d'argent ?

J'ai trop de questions dans ma tête.

Je m'assois à la table, commençant à grignoter sans grand appétit. Soudain, j'entends la porte de la chambre d'en haut s'ouvrir. C'est sûrement elle.

Je tends l'oreille, écoutant ses pas descendre les escaliers. Lentement, je relève mon regard et aperçois ses petites jambes nues, puis petit à petit, son corps se dévoile alors qu'elle descend les marches. Elle n'avait pas changé de vêtements, portant toujours son short et son haut blanc de la veille. Ses cheveux étaient relevés en un chignon négligé, accentuant son allure décontractée.

Elle arrive en bas des escaliers, ses yeux encore à moitié fermés par le sommeil. Elle me jette un regard curieux, semblant noter mon humeur maussade.

- Salut.. murmure-t-elle, de sa voix douce.

Je la fixe un instant avant de lâcher, sur un ton sec :

- Mange et tais-toi. J'ai des questions à te poser.

Sa tête se décompose à l'entente de mes paroles, mais je m'en fiche. Il faut qu'elle comprenne que, si je l'ai aidée hier soir, ce n'était pas par bonté d'âme, mais parce que j'ai besoin d'elle en vie pour qu'elle m'aide. Et j'espère être assez crédible pour qu'elle gobe ça.