BURNING LOVE

𝟶𝟿. 𝙰𝚕𝚕𝚎𝚛 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚛𝚎𝚝𝚘𝚞𝚛.

Sienna
—

Assise sur sa tombe, mes pensait revenait toujours au même point. La nuit où je l'avais rencontré. Ces cheveux volé au vent, ces yeux innocent mais brisé.

C'était minuit, la pluie tambourinait dehors alors que je marchais à la recherche d'une pâtisserie ouverte pour célébrer mon anniversaire, seul dans ce quartier où je venais d'emménager.

Mes parents n'avaient pas célébré mon anniversaire depuis mes 5 ans. Alors que je m'approchais d'une boutique illuminée de rose, une jeune femme aux longs cheveux bruns et aux taches de rousseur me sourit.

- Bonsoir.. salué-je.

- Oh, bonsoir !

- Je voudrais un gâteau, celui-ci, s'il vous plaît, désignant un gâteau avec "Joyeux anniversaire" écrit en violet.

Elle hoche la tête en souriant.

- Alors, c'est pour qui...votre petit ami ?

Je baisse la tête.

- Non, c'est pour moi. C'est mon anniversaire.

Elle s'arrête, les yeux écarquillés.

- C'est ton anniversaire ! Et tu le fêtes seule ?

- oui.. répondis-je timidement.

- Oh ! Alors, je tiens à te l'offrir ! Dit-elle en me tendant le gâteau. Et viens avec moi, on va fêter ton anniversaire ensemble !

- Et on sera peut-être copine, ajoute-t-elle joyeusement, me prenant par le bras pour sortir.

- Mais ta boutique ? je demande.

- Je fermais de toute façon, dit-elle en la fermant.

Nous sortons en discutant, sans savoir que cette rencontre serait la plus belle et la plus douloureuse de ma vie.

Oh, ramenez moi à la nuit où nous nous sommes rencontré.

J'essuie une larme, qui venait de couler le long de ma joue. Me rappelant de son sourire qui rayonnait. Elle était tellement belle.

Elle me manque.

Je me suis tenue devant sa porte, frappant encore et encore, mais aucun son ne répondit. Mes doigts glissèrent vers la plante près de la porte, où ses clés étaient habituellement cachées. J'ouvris la porte et pénétrai dans son appartement, l'inquiétude grandissant à chaque seconde. Je la cherchai, parcourant chaque pièce, jusqu'à ce que mes pas me conduisent à la salle de bain.

Et là, dans la baignoire, elle gisait, son corps immergé dans une mare de sang, ses traits pâles dans la faible lumière. Mes mains tremblaient alors que je tentai de la secouer, de la ramener à la vie, mais son souffle avait cessé.

Les regrets m'envahirent, la pensée que si j'étais venue plus tôt, peut-être aurais-je pu l'empêcher.

Pourquoi suis-je pas venue plutôt ?