9Months TOME II (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 14

''Considère celui qui te fait voir tes défauts comme s'il te montrait un trésor. Attache-toi au sage qui réprouve tes fautes. En vérité, c'est un bien et non un mal de fréquenter un tel homme.'' -Bouddha.

Aujourd'hui c'est Noël. Et même si on est pas à la maison, le Papa Noël est quand même passé, mais chez la maman à Louis. 

Ils étaient tous content des cadeaux qu'ils ont eu, et moi aussi. Le Papa Noël m'a amené un vélo cette année! Et Louis m'a appris à en faire dans son jardin. 

Maman regardait, mais il préfère resté assis maintenant parce que le bébé est gros. Hier la maman de Louis m'a dit qu'il devait manger beaucoup pour le bébé, et c'est pour ça que maman a un gros ventre, c'est rigolo. 

Je me demande quand même si il sera toujours gros quand le bébé va sortir..

***

''-Bon, on est d'accord? 

-Ouai.. On est d'accord.'' 

D'un regard entendu, je tape finalement trois coups légers contre le bois de la porte. Et aussitôt que ma main va reposer près de mon corps, Harry s'empresse de la serrer dans la sienne, en proie à la panique qui le submerge peu à peu. 

''-Tu es sûr qu'elle est toute seule? 

-Oui. Elle m'a dit que Josh est parti je ne sais où avec son père. T'as pas à t'inquiéter.''

Au mieux, il me rend mon fin sourire avant que je ne vienne déposer un bref et chaste baiser à la commissure de ses lèvres. Et tout juste nous séparons-nous, que la porte s'ouvre, et dévoile Éléanor. C'est sans hésiter, qu'elle nous adresse un sourire sincère, avant d'ouvrir en grand la porte. 

''-Entrez.'' 

On le fait, la suit jusqu'à la cuisine où on s'installe à la table ronde au centre de la pièce. 

''-Vous voulez boire quelque chose? Nous demande-t-elle.''

Le goût de l'angoisse en bouche que je refuse, et elle, vient s'asseoir face à nous. Un silence pesant est en proie de tomber, de nous submerger. Et même si j'aimerais être le premier à prendre la parole, à lancer le sujet, j'ignore comment le faire. 

J'ai finalement dit la vérité à Harry, à propos d'Éléanor, des vrais raisons de notre séparation. Pendant que je lui parlais de sa stérilité, de combien c'est dur pour elle, je voyais les larmes aux coins de ses yeux, et sa main, reposer, sur son ventre enflé. Je voyais le désarroi et la culpabilité envahir son être. Et comme je m'y attendais, après l'avoir consoler d'une énième crise d'hormones que j'ai moi même déclenché, il a finalement cédé, et a accepté de dire la vérité à Éléanor, qui je le sais, est considérablement montée dans son estime.