9Months TOME II (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 18

''-Le cœur d''un père s'agrandit avec chaque enfant.'' -Jean Basile Bezroudnoff.

''-Louis!'' 

Je me déteste dans ces moments là. Quand j'entends ma propre voix geignarde, et que je suis incapable d'attendre plus de quelques secondes avant de perdre patience. 

''-Lou'! 

-Je viens!'' 

Je déteste être assisté, mais je n'ai pas le choix. Je n'ai pas d'autre choix que de rester là, et attendre. Attendre qu'on vienne s'occuper de moi, attendre d'avoir finalement mon bébé dans les bras plutôt que dans le bide. Une semaine, voilà une semaine qu'elle aurait dû naître, et j'angoisse. Et si quelque chose n'allait pas? Et si j'avais fait quelque chose de travers? Louis et Gemma ont beau me dire que tout va bien, j'ai tendance à avoir du mal à les croire.

''-Je suis là.'' 

Quand il entre dans la pièce, je suis déjà entrain de pleurer, sans raison particulière, à part peut-être mes nerfs, encore et toujours. Et comme toujours, c'est avec douceur qu'il me rejoint sur le lit, et m'embrasse, avec tout l'amour que je lui sais me porter. 

''-Tu as besoin de quelque chose? Me demande-t-il, une main enfouie dans mes cheveux, entrain de masser mon crâne.'' 

Et honnêtement, j'ignore si j'ai besoin de quelque chose. Alors je hausse simplement les épaules, et me décale de quelques centimètres pour être appuyé contre la sienne. 

''-Je m'ennuie. 

-Je sais. Souffle-t-il. Mais ce sera fini d'un moment à un autre maintenant. Tente-t-il de me rassurer.''

Comme toujours, il tente de me rassurer, et c'est fou le bien que ça fait. C'est fou oui. S'il y a deux ans, quelqu'un m'avait dit que je referai confiance à un homme un jour, si quelqu'un m'avait dit qu'aujourd'hui, j'en serai là, je ne l'aurais pas cru. Si Louis n'avait pas été là, j'en serais peut-être encore à me taper des mecs à la sortie des bars à chaque fois que Gemma vient. 

Mais c'est différent, tout est tellement différent aujourd'hui. Et jamais je n'aurais ne serait-ce qu'osé souhaiter tomber sur quelqu'un d'aussi compatissant, aimant que Louis. Jamais je n'en aurais eu le culot. Et il est là, comme un ange tombé tout droit du paradis. Il est apparut un jour par hasard, et ne m'a jamais quitté depuis. Je ne veux jamais qu'il me quitte. 

''-Bébé, à quoi tu penses?''

Gêné, je baisse le regard avant de l'ancrer au sien, à ses grands yeux trop bleus qui comme toujours, ne regardent que moi.