chapitre 4

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Le lendemain midi, Oscar s'installe tout seul à une table

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Le lendemain midi, Oscar s'installe tout seul à une table. Il ne l'admettrait même pas sous la torture, mais il espère vraiment très fort que Nour va venir déjeuner avec lui.

-Mais tu t'es barré sans moi ! s'exclame la voix de Lando, et le temps qu’Oscar relève la tête, il s'est installé en face de lui avec son assiette, l'air vexé.

Oscar rit. C'est vrai qu'avec la perspective du repas, il n'a même pas demandé à son coéquipier s'il avait des plans. Et visiblement, Lando ne le savait pas encore à ce moment-là, mais il avait pour plan de ruiner le déjeuner d’Oscar.

Enfin, si Nour n'a pas trouvé de meilleure option, l'une des options étant déjà en face de lui, ce qui rédui…

-Bonjour Lando, bonjour Oscar Piastri !

Le cœur d'Oscar s’emplit de rouge. Ses oreilles se délectent de sa jolie voix et ses yeux brillent. Nour est là.

-Salut, l’emmerdeuse, rétorque Lando, relevant à peine les yeux de son assiette.

Nour lève les yeux au ciel et s'installe entre les deux pilotes.

-Tes essais étaient bons, pourquoi tu es grognon ? Ton amoureux n'est pas dispo pour manger avec toi ?

Lando marmonne une réponse, et Oscar a l'impression d'être bête de n'avoir rien compris avant de vérifier le visage de Nour : elle est dans le même état.

Ils entament tous les trois leurs assiettes en silence, et Oscar regrette son repas de la veille. Heureusement qu'il en a profité, parce que celui-ci risque d'être bien différent.

-C'est quoi, ce maillot du Moyen-âge ? demande soudain Lando.

Nour semble offusquée du choix de mot.

-Parle correctement ! C'est le maillot de L'Équipe de France de 1998. Celui avec lequel ils ont gagné leur première Coupe du monde.

-T’étais pas né, rétorque le britannique, et Oscar sourit en voyant Nour croiser des bras sur sa poitrine.

-Et alors ? C'est dans mon patrimoine génétique.

-Et les victoires de l'Algérie en Coupe du monde ?

-C'est dans aucun patrimoine génétique, arrête de m'attaquer ! Tu crois que ton équipe nationale est mieux à répéter en continu que “football is coming home” avant de rien ramener à la maison du tout ?

Oscar regarde la conversation comme un match de ping pong. Il aimerait être comme Lando et savoir tenir une conversation. À la place, la veille, elle a dû poser au moins cinq questions avant qu'il ne réalise qu'il pouvait faire la même chose.

-On reste plus fort que l’Australie, rétorque Lando, et Oscar est surpris d'entendre son coéquipier le racoler à la conversation.

-On a d'autres préoccupations en Australie, répond-il simplement, et Nour rit.

Certitudes » PIASTRIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant