Certitudes » PIASTRI

chapitre 19

Le jour du media day, Nour vient dès le matin pour recoiffer Oscar.

Après tout, il faut qu’il soit présentable en cette journée si importante, avec un bon nombre de caméras qui vont être braquées sur lui.

-Nour !

Oscar est si près du visage de la jeune femme qu’il voit son sourire disparaître en entendant la voix de Sienna.

-Magne-toi, tu es chez Ferrari, aujourd’hui !

-Je sais, dit-elle, mais Oscar, lui, est surpris. Depuis quand passe-t-elle chaque matin dans leur garage alors qu’elle n’est pas supposée y être ? C'est déjà arrivé plusieurs fois, maintenant qu’il y réfléchit. Et quand il n’est pas là, il a des échos de son passage.

Oscar ne le réalise que maintenant, alors que Sienna, qui l’attend devant, ne semble pas du tout étonnée.

-Bonne journée, Oscar Piastri.

-Toi aussi, Nour Aït Idir.

Comme d’habitude, il la retrouve pour le déjeuner, et en voyant Lando s’asseoir à côté d’elle à table, Oscar sait qu’il va encore vivre un moment d'anthologie.

-Qu’est-ce que tu foutais chez nous, encore, ce matin ? demande immédiatement le britannique, et Nour sourit.

-Je venais déposer une dose de soleil pour la journée.

Lando pouffe de rire.

-Mais on n’en voulait pas.

-Bah, je suis pas venue de ton côté, que je sache.

Oscar sourit.

-C’est sûrement pour ça que je passe une aussi bonne journée.

-C’est toi qui vient de t’asseoir à côté de moi, Lando, au bout d’un moment, sois cohérent.

Lando hausse les épaules.

-J’attends juste George. Je vais pas ruiner votre date, une fois m’a suffit.

Oscar invoque ses cinq sens pour tenter de disparaître, mais comme toutes les fois précédentes, ça ne fonctionne pas. Il est trop concentré sur sa propre gêne pour remarquer que Nour regarde Lando de travers.

Et qu’évidemment, Lando à un grand sourire aux lèvres, fier de lui.

-Ah, il est là. À plus, Oscour, pensez aux chandelles, la prochaine fois.

Et il disparaît aussi vite qu’il est arrivé, d’ailleurs, Oscar aurait aimé qu’il ne soit jamais arrivé.

-Théa lui dit qu’il est lourd, je lui dis qu’il est lourd… j’ai l’impression que pourtant, le message a du mal à passer ? dit Nour, et Oscar rit.

-Non, Nour Aït Idir. Le message est passé. Il trouve simplement que c’est génial d’être lourd.

Elle soupire.

-J’étais pas prête à faire cette constatation, Oscar Piastri.

Il sourit.

-Désolé. Les mots sont durs mais ils sont vrais.

La conversation part sur des sujets lambdas, et c’est quand ils se disent au revoir après avoir déposé leurs plateaux que Nour lance :

-Faudra qu’on trouve des bougies, un de ses quatres.

Elle n’attend pas de réponse et s’en va, laissant un Oscar perplexe. Il ne met pas bien longtemps à retrouver le lien avec la blague de Lando sur les chandelles, mais comme d’habitude, ce qu’il met longtemps à comprendre, c’est la volonté de Nour de mener ce projet à bien.

Elle est trop incroyable pour lui qui n’est qu’un pauvre pilote qui panique dès qu’il la voit. Mais… et si seulement…

Oscar retourne à l'hospitalité Mclaren des rêves plein la tête, et pas juste de victoires.

Il ne la recroise pas de la journée, et Lando seulement brièvement. C'est seulement sur le trajet vers l'hôtel qu'il le retrouve.

-George est pas avec toi ?

-Nan, il a son motorhome ce week-end et j'aime pas rester là-bas.

-Pourquoi ? Le café n'est pas bon ? se moque Oscar, et Lando sourit.

-Très drôle. Il y a trop de passages, j'aime pas. En plus, la douche est minuscule. Je dois penser à lui envoyer une photo de la mienne.

-J'ai vraiment pas besoin de savoir que tu lui envoie des nudes.

-Arrête ça, Osc. La douche sans moi dedans.

L'australien hausse les épaules.

-Disons qu'on est à égalité, j'ai vengé Nour pour la fois où tu où avais fait une remarque du style.

-Tu préfères Nour à moi ?

Oscar sourit.

-Allez, on est arrivés. À demain, Lando !

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les prochains chapitres seront remplis de scènes écrites à l'avance, donc ils vont vite arriver 😌