chapitre 13

322 59 59
                                    

Si Oscar s'attendait à ce que ses retrouvailles avec Nour se déroulent pendant leur déjeuner, il avait tort : elle traîne dans le garage Mclaren dès neuf heures, alors qu'Oscar n'est pas tout à fait réveillé

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Si Oscar s'attendait à ce que ses retrouvailles avec Nour se déroulent pendant leur déjeuner, il avait tort : elle traîne dans le garage Mclaren dès neuf heures, alors qu'Oscar n'est pas tout à fait réveillé.

-T'as la trace de l'oreiller, lui lance Lando en passant à côté de lui, un Thermos à la main.

-Ne te moque pas de mon sommeil, tu es pareil.

-C'est pour ça que je carbure au café. Pour oublier que j'ai choisi un métier où je dois me lever tôt. Mais tu sais quoi ?

Oscar lève les yeux au ciel d'avance : il sait que Lando vient d'apercevoir Nour.

-Ton soleil est là, ta vie va être illuminée en quelques secondes.

-Bonjour ! s'exclame-t-elle justement en arrivant devant eux, un grand sourire aux lèvres. Vous avez fini tard, hier ?

Lando rit.

-Dis directement qu'on est moches.

Nour hausse les épaules.

-J'allais juste parler de vos cernes mais on peut aller sur ce sujet si tu préfères.

Lando n'a pas le temps de répondre : il est appelé de son côté du garage, et il disparaît, laissant Oscar et Nour.

Enfin, vous vous en doutez, il y a d'autres personnes dans un garage Mclaren à neuf heures du matin un jour d'essais libres, mais c'est pour le côté un peu dramatique.

Du dramatique, justement, Oscar en a plein la tête. Il ne sait pas trop quoi dire à Nour, parce que, depuis leur dernier échange, il a eu le temps de réfléchir et de réaliser qu'il était trop nul. Elle se donne du mal pour se retrouver à tweeter sur son écurie, et lui... lui, il ne renvoie aucune énergie.

Alors, aujourd'hui, il veut lui faire comprendre, lui aussi, qu'il apprécie bien sa compagnie. Le problème, c'est qu'en Oscar qui se respecte, il ne sait pas comment faire ça.

-Oscar Piastri ?

Quand il quitte ses pensées, le pilote réalise que visiblement, Nour lui a parlé et attend une réponse, une réaction, quelque chose.

La journée commence vraiment bien, Oscar, bravo, continue tes efforts.

-Euh, oui ? Désolé, j'étais...

-...dans tes pensées, j'ai vu. En même temps, c'est moi qui t'embêtes sur tes heures de travail, encore.

-Je t'ai déjà dit que tu ne m'embêtais pas. Et puis, regarde, ils sont tous avec leur café, ça bosse dur, dit-il en regardant autour de lui, et Nour hausse les épaules. Donc ?

Elle hausse à nouveau les épaules, et Oscar plisse les yeux, confus.

-J'ai juste besoin de te recoiffer, souffle-t-elle d'un coup, comme si elle avait eu besoin de réunir tout son courage, et Oscar ne peut que comprendre.

Certitudes » PIASTRIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant