Chapitre 28: Le Retour

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Lundi 24 juin, en soirée.

***


William se retrouvait seul dans sa chambre, plongé dans ses pensées tourmentées alors que la pluie martelait les fenêtres avec une intensité croissante. Le poids des événements récents pesait sur ses épaules en cette soirée sombre et humide. Chaque goutte de pluie semblait résonner avec les échos de la terreur qu'il avait vécue récemment. L'absence de Peter dans son appartement ne faisait qu'accentuer son sentiment de solitude, comme si un morceau de lui-même était parti avec lui.

Il repensait à cette soirée agréable avec Wesson. Ils avaient partagé des rires, des histoires et des pizzas délicieuses arrosées de bière. Bière qui avait fini par le mettre minable et déprimé. Cette parenthèse de détente avait été un baume sur les plaies de William, lui permettant d'oublier un instant la tension et la peur qui régnaient dans la ville. Mais maintenant, dans le silence oppressant de la nuit, les souvenirs de la terreur ressurgissaient avec une force nouvelle. les souvenir de ce Bloody Lundi. Deux morts. Belladona et Bryan Ston, dit le "troisième".

Après cette soirée alcoolisée, Wesson était resté dormir paisiblement sur le canapé, ignorant les tourments intérieurs de son ami. Sa présence apportait un semblant de réconfort à William, même si ses pensées restaient hantées par les événements récents. Il repensait à toute cette affaire de tuerie, mais aussi à cette "Opération Python" qu'il avait ouverte pour sa sœur mais qui le perdait entre folie et réalité, entre confusion et rationalité.

Alors qu'il piquait du nez à plusieurs reprises, luttant contre le sommeil, les murmures de la pluie devenaient un murmure apaisant, l'enveloppant dans un sommeil troublé par des rêves tumultueux.

Soudain, il entendit de l'agitation en bas ! C'était sûrement Wesson qui bougeait dans l'appartement ou quelque chose comme ça. Mais maintenant, ce sont des pas dans le couloir à l'étage qui le figèrent. Il fixait la porte attentif, se préparant en cas d'intrusion dans sa chambre à coucher. La porte s'ouvrit doucement, laissant entrer un homme... Les yeux de William le reconnurent tout de suite à la douce lumière de la lune.

- Peter ? Mais que fais-tu ici ? demande-t-il en se levant et en se dirigeant vers le brun.Le Professeur le scrute de haut en bas, lui faisant remarquer qu'il est en tenue de nuit, en boxer et débardeur.

Le Professeur le scrute de haut en bas, lui faisant remarquer qu'il est en tenue de nuit, en boxer et débardeur

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- Je me suis réveillé en début d'après-midi et... mais Peter n'a pas eu le temps de finir que William s'exclame :

- Quoi ? Mais pourquoi personne ne m'a prévenu ? Le blond était visiblement déçu que personne ne l'ait averti.

- C'est le Sheriff Wolf qui avait laissé son numéro en cas d'urgence... donc...

- Ah, je vois. Pourquoi ne m'as-tu pas prévenu ? Comment es-tu rentré ? demande le blond près de Peter maintenant.

- Encore Wolf. Il m'a gentiment cherché, j'ai signé une décharge pour sortir de l'hôpital, explique-t-il alors qu'il retire son blouson en jeans. William constate alors le pansement qui habille encore une bonne partie de sa gorge. "D'ailleurs, il faudra que tu m'expliques ce que fait Wesson ici."

- Oh, euh, nous avons passé une soirée ensemble et il avait un peu bu alors il est resté ici. Excuse-moi si ça t'embête, je ne pensais pas que tu allais rentrer. Je veux dire, je sais que toi et Wesson...

- Pas de soucis William, pas de problème ! d'accord ? Ce n'est pas comme si je vous avais surpris dans ton lit, hein ! dit-il sur le ton de la plaisanterie. "Et puis, tu es chez toi aussi après tout !"
William ne savait pas quoi répondre à cette plaisanterie. Il était toujours mal à l'aise avec ce genre d'humour avec Peter. Il fallait changer de sujet, et vite !

-Peter, je suis sincèrement désolé de ce qui t'est arrivé ! J'aurais tant voulu pouvoir te sauver, empêcher que tu ne sois blessé... je...

Pluvia Oblivionis (DRARRY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant