Chapitre 08: D'un Lit... à un Autre!

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PDV externe:

William ouvre doucement les yeux, son regard perdu dans le vague, ne sachant visiblement plus du tout où il était.

-Vous nous avez fait une belle frayeur, Monsieur Dray, dit l'infirmière qui se tenait à son chevet.

Il la regarde avec difficulté et demande d'une voix faible : "Je suis où ?"

-Vous êtes à l'hôpital de Misty Haven. Vous avez eu un accident de voiture, vous vous rappelez ?

-Heuuu, oui je crois, soupire-t-il, essayant de rassembler ses souvenirs.

Je vous laisse reprendre vos esprits doucement, d'accord ? Je vais vous apporter un peu d'eau et après nous allons effectuer quelques contrôles pour vérifier que tout va bien, ça vous va ?

-Très bien, répondit William.

Il se redressa avec précaution dans le lit de l'hôpital pour s'asseoir. En portant la main à sa tête, qui lui faisait un mal de chien, il remarqua qu'un bandage l'entourait.

-Il fallait que ça m'arrive à moi ! soupira-t-il difficilement.

-Ça peut arriver quand on prend la tangente comme ça ! répondit une voix qu'il avait déjà entendue.

-Wesson ? s'étonna-t-il en remarquant le rouquin appuyé à l'encadrement de la porte de la chambre.

-Hé ouais, mon pote. Maggie voulait que je t'apporte quelques petites gourmandises! Ses fameux beignets! Elle s'en veut de t'avoir laissé filer comme ça le soir de ton accident.

-Le soir ? Attends, attends...je suis ici depuis combien de temps ? demanda William, incrédule.

-William, tu es inconscient depuis près de 2 ans... dit-il avec un air triste.

-Quoi ? Comment est-ce possible ?! s'exclama-t-il, choqué par cette révélation.

William fixa le rouquin, qui se mit à rougir, essayant de retenir son sourire. Puis, il éclata de rire, laissant le blond perplexe.

-Ok, ok, tu te moques de moi, c'est ça ? sourit-il, prenant la plaisanterie de Wesson avec bonne humeur. "Ce n'est pas sympa de se moquer d'un malade, tu sais ?"

-Juste pour voir ta tête, ça valait le coup ! plaisanta Wesson. "Et 'Malade' est un bien grand mot, tu as juste roupillé pendant deux jours, hein !"

-Ok, souffla William, rassuré.

Le roux déposa le panier de beignets sur le chevet. "Allez, faut que je retourne au service", dit-il en lui faisant un clin d'œil amical.

-Tu remercieras ta tante pour moi !

-Ça roule, repose-toi bien encore. Bye ! répondit Wesson qui s'éloignait.

Au même moment, l'infirmière revint avec une bouteille d'eau et un gobelet, les posant sur le chevet à côté des beignets. William remarqua que la femme en blouse blanche semblait hypnotisée par ces gourmandises.

-Prenez-en un, si vous voulez, proposa-t-il.

-Oh, merci, je ne sais pas si je peux accepter, monsieur, répondit-elle.

-Faites-vous plaisir, je n'ai pas le cœur à manger de toute façon..

Merci beaucoup, dit-elle en attrapant un beignet et le portant à sa bouche. "Hmmm, délicieux ! Je suis Mme Poirchaux Romy, infirmière de cet établissement depuis... longtemps", ajouta-t-elle en riant.

Pluvia Oblivionis (DRARRY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant