Chapitre 20: Du café, à l'infusion...

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Mercredi 12 juin à 9h50, au Terrier

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-Bonjour, Mademoiselle Charlotte, salua la gamine.

Je me retournai donc pour faire face à la jeune femme. Puis elle se présenta.

-Bonjour, je suis Charlotte Barn, la 'nounou' de votre sœur.

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-Bonjour, William Dray, le frère de ce petit diablotin ! Vous êtes donc le nounou d'Axelle ? demandai-je alors qu'elle prenait rapidement place à notre table.

-Oui, "nounou" n'est pas vraiment le bon mot. En réalité, j'aide Axelle avec ses devoirs et je lui donne des cours particuliers quand sa mère me le demande. Sinon, je travaille comme bibliothécaire, mais je suis aussi professeur de lettres et de philosophie à l'école de Misty Haven.

 Sinon, je travaille comme bibliothécaire, mais je suis aussi professeur de lettres et de philosophie à l'école de Misty Haven

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- Vous souhaitez peut-être un café ? demandai-je en souriant.

- Non merci, j'en ai déjà bu un avant de venir. Je vais juste aller me prendre un beignet ou quelque chose à emporter au comptoir. Axelle, rassemble tes affaires, nous allons à la bibliothèque pour travailler, elle se levait, ajustant son sac sur son épaule.

- Oui, Mlle Charlotte, je vais juste faire pipi, partant vers les wc, un léger sourire aux lèvres.

La jeune bibliothécaire se dirigeait maintenant vers le bar du restaurant pour passer sa commande. J'observais Wesson qui devenait tout rouge en présence de Charlotte... Mais attends ??? Il... mais non... il craque pour elle !!! Tout en souriant face à cette constatation, je me tournais à nouveau vers le livre ouvert posé sur notre table. Alors que je feuilletais distraitement le livre, je suis tombé par hasard sur une page qui représentait le rêve que j'avais fait cette nuit-là. Mon cœur s'est emballé et un frisson m'a parcouru l'échine. Comment cela pouvait-il être possible ? J'avais rêvé de ce long couloir en pierre, de ses tableaux qui étaient ici bien remplis de leurs toiles, alors que dans mon rêve ils étaient vides et que l'atmosphère était plus dark, flippant. Mais sinon tout le reste correspondait... Et maintenant, ce cauchemar était dessiné devant moi, incarné dans les pages de ce livre. Je refermais le bouquin précipitamment, créant un bruit lourd, incapable de comprendre ce qui se passait. Mon esprit était envahi par une multitude de questions et d'inquiétudes. Encore...

 Encore

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Pluvia Oblivionis (DRARRY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant