Chapitre 05: Bienvenue à Misty Haven!

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Sur la route - 23h54

***


PDV de William

-holala... le siège est froid, se plaint Axel d'un ton légèrement boudeur.

-Oui, c'est exact. Ils sont faits de cuir. Attends que tes petites fesses réchauffent la matière, et ça ira mieux, gamin ! lui dis-je d'un ton taquin en gardant le regard sur la route.

-Ouais, mais ce n'est pas super top. J'ai froid ! répond Axel avec frustration.

-Oh, je veux bien te croire, mais la fatigue et le stress doivent y être pour quelque chose. Ne mets pas tout sur le dos de ma voiture, veux-tu ? dis-je d'un ton légèrement agacé.

-Ouai... peut-être,  murmure Axel d'un air pensif.

-Bon, on a encore deux ou trois heures de route, alors repose-toi, d'accord?!

-Ou alors on discute, dit-il avec un grand sourire, essayant de cacher son excitation.

-Bon d'accord,  je me résigne en comprenant que le mioche ne dormira pas ! "Alors parle-moi de Misty Haven..." dis-je en soupirant légerment.

-Ah oui, eh bien c'est une petite ville qui borde un immense lac. Les abords de la ville ont des airs de village où la végétation est très présente..., explique Axel avec enthousiasme.

-Tu m'étonnes, s'il pleut h24, rien d'étonnant. Vous avez des commerces, des écoles ?

-Oui, heureusement, on est bien obligés..., répond Axel d'un ton résigné.

-Obligés ?

-Oui, les habitants ne quittent jamais Misty Haven, alors il faut bien que la ville soit indépendante. De l'épicerie, à l'hôpital, il y a tout ce qu'il faut là-bas, explique Axel avec fierté.

-Comment ça, ils ne quittent pas la ville ? C'est sûrement parce que vous êtes trop éloignés de tout... non ?

-Non, tu n'y es pas du tout.  dit-il d'un air presque supérieur, ce qui me fait bouillir intérieurement.

Il m'agace ! Respire, ne t'énerve pas. D'ailleurs, ralentis un peu, il fait nuit après tout. Seul sur la route, j'ai vite tendance à rouler plus vite que convenu. En plus, j'ai un enfant à bord.

-Les gens ne veulent pas quitter Misty Haven, c'est tout.

-Okay... et pourquoi ? demandai-je.

-C'est comme ça ! Ils ne veulent pas ! Répliqua-t-il avec une certaine arrogance.

-Sauf toi évidemment, hein ? Ma voix trahissait mon agacement.

-Moi, c'est pas pareil. Je ne suis pas de là-bas, je suis arrivé quand j'avais à peine un an. Les gens se connaissent plus ou moins tous, tu sais, comme une sorte de... grande communauté. Alors ils s'y sentent en sécurité."

D'accord, je ne comprends pas tout. Des habitants qui ne veulent pas quitter leur ville, c'est étrange, et cela suscite en moi une certaine perplexité.

Pluvia Oblivionis (DRARRY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant