Confiance perdue

13. Donnant-donnant

Ils sont vraiment tous là ?

Élodie toujours logée dans mes bras, me fait des dizaines de bisous sur les joues. Tout en souriant, je regardais les reste de ma famille, les larmes aux yeux. Elodie s'éloigne de moi quand elle sentit mes vêtement trempée.

- Surprise cousine ! Me lance Élodie en s'éloignant de moi. Mais dit moi, pourquoi t'es trempée ?

Je rigolai légèrement, mais quand je vis Dylan, devant l'un de mes cousins, le dévisageant, je fronçais les sourcils. Quand Rafaël lança un sourire à mon protecteur en prenant la main de mon protecteur, je soufflais de soulagement.

Mais je me demande pourquoi ils sont tous ici, là devant moi. Nous habitons tous très éloignés, les seules raison pour lesquelles nous nous réunissons sont peu nombreuse car le danger est bien réel. Être tous ensemble dans une même pièce peut effectivement être très dangereux pour nous tous. Mais d'habitude, ils ne se déplace pas pour un rien.

Mais putain, je suis tellement heureuse qu'ils soit tous là.

-Elle est à deux doigt du malaise non ? Elle nous entends ?, s'inquiète ma tante Daphné

-Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée, chuchote mon père

-Ta gueule Ayden, insulte mon oncle Harry.

Nous rigolons tous sauf mon père, évidement. Quand nous entrons dans le salon, les canapés sont contres un mur pour dédier leurs places à deux tables d'apéritif. Ethan, le fameux cousin, se goinfre déjà de cochonneries, ce qui lui vaux une petite frappe de mon père. Laura me tant une coupe de champagne et la repose en s'esclaffant de rire.

-J'avais oublié que tu pouvais pas boire, dit-elle sur un ton que je ne peux pas supporter.

Laura est la fille de mon oncle Harry, elle est donc ma cousine mais nous ne nous sommes jamais aimée, pour une raison que j'ignore. Elle ne m'a jamais aimée, elle étais tellement jalouse et possessive que plus personne ne pouvait se la saquer. Mon père m'a expliqué qu'au moyen âge, le conseiller du roi c'est battu pour avoir un plus grand respect envers les plus démunis et leur donner le nécessaire pour survivre convenablement. Quand il a réussi à obtenir la liberté dans le pays, tous le monde était reconnaissant envers lui et le roi du pays voisins lui a proposé de travailler pour lui et gagner une plus grosse somme d'argent. Il n'a pas refuser. Et comme on peu s'en douter, cet homme s'appellera Arnold Lèrns. Voilà pourquoi tout le monde nous représente par la bonté et la générosité et voilà aussi pourquoi tout le monde dit qu'elle ne mérite pas son nom. Elle n'a absolument pas la bonté de son ancêtre. Son frère jumeau Hugo, et beaucoup plus aimant. Je me suis toujours bien entendu avec lui.

-Heureuse de te revoir, Laura.

Elle me regarda de haut en bas pour ensuite tourner les talons en n'oubliant surtout pas de me balancer ses cheveux blonds dans la figure.

-Les filles, ne commençaient pas, demande James, le mari de la plus jeune sœur de mon père, Elena.

-Elle m'a demandé de lui passer une coupe, j'ai refusais pour son bien, elle ne pense même pas à son bébé, pitoyable. C'est pas moi la méchante dans l'histoire.

Je gardai mon rire dans ma bouche tout en souriant. C'était la même chose quand nous étions petites, elle faisait des conneries, je prenais. Au bout d'un moment, tout le monde a compris et mon laissé tranquille. D'après elle, elle a toujours été parfaite.

-On me dit même pas bonjour ? demande deux voix que je connais beaucoup trop.

Je me retourne et saute dans les bras d'Ethan. Je l'embrasse tellement que je crois qu'il va s'étouffer, nous parlons de tout et de rien pendant une majeure partie de la soirée quand la porte s'ouvrit en grand sur ma belle mère et ses milliers de cadeaux.