Confiance perdue

15. Première mission, épisode 1

La peur

C'est ce que je ressens tout de suite, maintenant.

Le choc

C'est ce que je suis, choquée.

Stressée

C'est ce que je suis.

La mort

C'est ce que je risque.

Mes yeux sont encore rivés sur cette menace écrite sur le mur de ma maison. Nous sommes tous là, réunis devant ce mur, dans la plus grand des silences. Je sens que tout les regards sont posés sur moi, la première concerné dans cette histoire. Le danger tourne autour de moi comme un vautour tourne autour d'un cadavre. Et je suis ce cadavre.

Les conversations recommencent, mais je n'entends que celle de ma tête, un vrai combat ce déroule dans celle çi.

Si je meurs, qui prendra la suite ?

Qui ce souviendra de moi

De secousses interminables arrête mon débat et me ramène à la réalité. La réalité que j'aimerais oublié.

- Hé, tout va bien? demande la voix rassurante de ma tante Suzie.

Je hoche la tête. Tous ce que je veux là maintenant, c'est être loin de cette maison.

-Prenez vos affaires, on va dans ma secondes résidence, ordonne mon père sans aucune émotion.

Toute ma famille est partie, sauf moi, je reste devant ce message anonyme. Comme la conne que je suis.

-Eva, on a pas de la matinée, il faut partir, s'exclame alors la voix de mon protecteur.

Je tourne la tête vers lui, son visage neutre est aussi rivé vers le miens. Avec un peu de recul, je vois une minuscule ouverture juste en dessous de son œil, sûrement dû a l'attaque.

Sans que je le veuille mes mains se diriges vers son torse, il a transpirer.

Pas très glamour tu me diras...

Aucunes autres blessures ne traîne sur son corps sculpté. J'ose le regarder dans les yeux pendants que je descends mes mains vers son ventre. En appuyant sur celui-ci, son visage ce déforme de douleur. Ila mal, il est blessé.

Mes mains soulève a peine son tee-shirt, aucun impacts de balles. Je respire à nouveau même si je savais déjà qu'il n'avait aucunes blessures. Une sorte de bleu de couleurs très étrange, c'est formé la où j'ai appuyé. 

-Aller viens, on va prendre quelques affaires. Sauf si tu veux prendre les miennes, j'avoue que tu n'était pas si moche que ça dans mon pull ce matin, ricane t-il.

★★★

-Je suis...que...Fetls...chose..

-Impossible... lettre..

Les grandes gouttes d'eau s'éclatant sur la vitre me réveille, même si je voudrais dormir pour toujours avec ce coussin tellement confortable. Nous nous sommes repartis en plusieurs groupes de cinq, prendre une limousine porterai trop l'attention.

Avant de partir, Laura a fait une demande, être dans la même voiture que Dylan. Ce qui ne m'étonne en rien. Mais ça demande a été refusée. Pour une fois la petite princesse n'a pas eu ce qu'elle voulait. Voilà, je me retrouve donc sur la banquette arrière de la R8 blanche de mon père avec Dylan et Ethan, mon grand père assis côté passager. Quand mon cousin avait appris qu'il allait être avec les big boss, il a hurlé de joie.

La route n'est pas longue, mais des affreux embouteillages nous empêche d'avancer. Los Angeles est vraiment une catastrophe l'été...

Mon coussin gigote un peu, j'hume son odeur de menthe. Il ne me semblait pas que mon coussin sentait cette odeur.