Crossed Paths - Max Verstappen

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 4

Salut à tous et à toutes j'espère que vous allez bien.

Désolé de l'absence de chapitre mais mon ordinateur est en répartition donc le temps qu'il y est je suis obligé d'écrire sur mon téléphone ce qui n'est pas agréable et c'est plus long pour écrire.

Enfin bref, je m'excuse et j'espère que je le récupérai bientôt.

Bonne lecture ☆

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Flora Hoods
Monaco
Lundi 7 h 20

Je traîne encore un peu au lit, fixant le plafond, incapable de trouver la force de me lever. Hier, Melissa est partie en début d'après-midi, après m'avoir aidée à ranger les restes de notre soirée. On a passé un bon moment, mais dès qu'elle a franchi la porte, un sentiment de solitude m'a envahie. C'est toujours pareil quand je me retrouve seule après une parenthèse de réconfort.

Hier soir, j'ai reçu un message de Lyam. Juste un petit "tout va bien" qu'il m'a envoyé avec le téléphone de notre mère mais je sais ce que ça veut dire. Mon père a encore crié, mais au moins il n'a pas dépassé les limites cette fois-ci. Ce message, aussi simple soit-il, m'a permis de respirer un peu mieux avant de m'endormir.

Je jette un coup d'œil à l'heure. Si je reste allongée une minute de plus, je vais finir par être en retard. Je pousse un long soupir avant de me lever, traînant mes pieds jusqu'à la salle de bains.

Je me regarde dans le miroir, observant mon reflet avec un mélange de fatigue et de lassitude. Mes cernes sont plus marquées que d'habitude, signe d'une nuit de sommeil entrecoupée de pensées tourmentées. La sensation de solitude ne m'a pas quittée, et elle pèse lourd ce matin.

Aujourd'hui fait parti de un de ces jours où j'ai juste envie de disparaître.

Je me force à me laver le visage, espérant que l'eau froide chassera un peu de ma morosité. Mais la sensation est éphémère. En me brossant les dents, je me surprends à imaginer ce que serait ma vie si j'avais pu partir loin d'ici, si j'avais pu laisser derrière moi cet appartement, ces souvenirs cette ville que j'aime autant que je déteste.

Je retourne dans ma chambre et attrape une tenue simple, un baggy et un pull blanc. J'ai la flemme de m'habiller aujourd'hui. Je n'ai pas la tête à ça. Mon portable vibre sur ma table de nuit, brisant le silence lourd de la pièce. C'est un message de Melissa.

Melissa

Mélissa : courage pour ta journée, on se voit ce soir à la boîte de nuit.

Moi : merci, à ce soir.

Je prends une profonde inspiration avant de poser mon téléphone sur la table de nuit. Il faut que je me ressaisisse, je le sais. Mais ce matin, c'est plus difficile que d'habitude. C'est l'un de ces jours où la motivation m'a complètement désertée, où chaque geste semble être un effort monumental. Pourtant, je ne peux pas me permettre de flancher. J'ai cours ce matin, puis le travail ce soir. Je n'ai pas le temps de rester allongée ici à ressasser mes pensées.

Après un dernier coup d'œil dans le miroir, j'attrape mon sac et je sors de l'appartement. Les rues de Monaco sont déjà pleines de vie, des touristes sont déjà présent et les habitants se dépêchent d'aller travailler. Je les regarde avec une certaine amertume. J'ai l'impression que tout le monde avance dans une direction, tandis que moi, je suis figée bloquée dans une bulle sombre. La ville me paraît toujours plus belle quand je me sens déconnectée. C'est comme si je l'observais de loin sans y appartenir.