𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟸

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𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟸










Angleterre, Londres
Inconnue

Saloperie de chaussure.

Je continue de grimper par dessus le petit muret malgré la semelle fine de ma chaussure qui vient de se trouer.

Je déteste les basket comme ça elle ne font que de se casser, et c'est tellement inconfortable!

Il faut que je me concentre sur le plan et que je garde la tete haute. Sans afficher le moindre sentiment qui pourrait susciter un intérêt à ma présence à des personnes trop curieuses.

Je descends de la petite façade, enfin, c'est ce que je comptais faire alors que je sens une brûlure qui s'étend sur tout le long de mon corps passant de mon visage à mon cou jusqu'à mes cuisses, comme une sorte de décharge électrique hyper désagréable.

Je déteste cette sensation on dirait qu'on me brûle la peau

Quand je me rends compte que cela fait un moment que je suis figée en plein milieu de résidences pavillonnaires plutôt simple.

Mais l'idée qu'un ennemi est pu remarqué que je me trouve ici ne fait qu'augmenter mon adrénaline.

Je veux qu'ils voient que je suis là, qu'ils éprouvent rien qu'un peu de crainte envers moi enflamme tout mon être. Ou peut-être que c'est le regard de la personne derrière moi qui me brûle? Je n'en sais rien.

Finalement, je me tourne vivement pour rencontrer un homme enfin plutôt la silhouette d'un homme à travers la vitre d'une étroite fenêtre, du dernier étage d'un petit taudis.

Bien que je ne vois que le dessin que fait son corps dans l'obscurité de son appartement, je ne sais pas encore qui est cette personne, mais ce que je sais, c'est que cette personne me fait déjà chier.

Je continue de regarder ma personne sans bouger attendant de savoir si il vs sortir un glock et tirer dessus, ou si c'est un piège essayant de distraire pour m'attaquer par l'arrière.

Mais rien de tout cela, à la place l'inconnu ferme précipitamment ses rideaux me laissant perplexe. Je ne sais pas si c'est une technique pour attiser ma curiosité, mais si c'est le cas, c'est très fort. Au point où j'aurais très certainement pu enlever mon déguisement franchement mas discret.

Plus c'est gros plus ça passe.

Je pourrait très bien contredire cette phrase mais je n'en ai franchement pas l'envie aujourd'hui.

Quand regarder une fenêtre fermée commence à devenir lassant je me décide à redescendre du muret sans tenter un dernier coup d'oeil en direction de la fenêtre.

La seule chose que je retiens de cette sorte d'échange est que ces regards insistants étaient brûlants, comme ceux plus tôt dans la journée quand je suis sortie du tribunal.

Peut-être que c'est le fait d'être dehors qui me procure cette sensation extrêmement désagréable dans tout le corps.

Je déteste ça, l'inconnu

Toutes les choses que je ne connais pas sont mauvaises, je préfère ne pas tenter plutôt qu'échouer lamentablement à quelque chose que je pensais pouvoir contrôler.

Parce que plonger dans l'inconnu c'est perdre le contrôle de nos connaissances, et ça, ça c'est pire que tout.

Ce n'était peut-être qu'un simple locataire qui a été surpris de voir quelqu'un avec un masque vénitien si extravagant mais son regard que je ne pouvais pas voir, mais plutôt l'effet que son regard à sur moi me prouve qu'il y a quelque chose de plus louche.

Cinderella                                 𝗕𝗟𝗔𝗖𝗞 𝗦𝗪𝗔𝗡Où les histoires vivent. Découvrez maintenant