bound by destiny

- 1 -

Svetlana

Maison des Ivanov .
15h31

Je rentre chez moi et abandonne mes affaires dans le couloir. Je regarde mes parents de loin, ils chuchotent. Ça fait presque 1 semaine qu'ils chuchotent et quand j'arrivais, ils changeaient de discussions. Je monte dans ma chambre et me jette sur mon lit.

- Svetlana, descends ! crie mon géniteur.

Je soupire et descends lentement les escaliers, je regarde mon père.

- Quoi ? demandai-je.
- Prépare-toi, on va chez les Petrovitch.

Je me fige.

Oh non...

- Papa, demain j'ai un examen important. Il faut que je révise, si je le rate, je ne pourrai pas intégrer l'école de mes rêves.
- Je m'en fous de l'école de tes rêves, Svet. Maintenant, tu vas te préparer.

Je soupire et retourne dans ma chambre. Après quelques secondes, la porte s'ouvre et ma mère entre.
Elle me prend doucement dans ses bras avant de murmurer :

- Je suis désolée, ma chérie...
- Pourquoi on va chez eux ? Tu sais très bien qu'Anton va vouloir m'embrasser devant papa pour l'énerver.
- Envoie un message à ton copain et dis-lui de ne rien faire.

Je soupire.

- Je vais le faire... soufflai-je.

Ma mère pose un baiser sur le haut de mon crâne et part de ma chambre. Mon téléphone sonne et je décroche en voyant le nom d'Anton.

- Salut, bébé.
- Salut...

Je hais ce surnom, et la dernière fois que je lui ai expliqué, il a failli me frapper...

Il te contrôle, Svetlana !

Il ne me contrôle pas, c'est juste qu'il m'aime !

- J'ai appris que tu venais chez moi ce soir...
- Oui, et ne tente rien. Normalement, rien n'est censé se passer entre nous.

Il lève les yeux au ciel.

- Ça sert à quoi de nous cacher, bébé ?
- Ça sert à ce que nos familles ne s'entretuent pas, expliquai-je.

Il arque un sourcil et je soupire. Je pose mon téléphone contre ma télé et ouvre mon armoire.

- La robe blanche.
- Je mets la verte, soufflai-je.
- Je t'ai dit la blanche, tu ne comprends pas quoi ?

Je soupire et attrape ma robe.

Ça ne sert à rien de repartir dans une énième dispute.

- Je vais la mettre.
- Avec ton ensemble rouge en dentelle.

Je claque ma langue contre mon palais.

- On ne va rien faire.
- Allez, bébé... Jamais tu ne veux rien faire.

Car je ne veux pas d'un porc comme toi.

- Anton... comprends-moi... soufflai-je.
- T'es nulle comme meuf, tu ne veux jamais rien faire et tu ne fais jamais rien. Le seul truc que tu fais bien, c'est de faire des pipes.

Alors il pense réellement ça de moi... Après 2 ans de relation.

Quitte-le.

Je ne peux pas. J'ai déjà essayé.