Lorsque la sonnerie retentit enfin, Elodie croisa alors la personne qu'elle attendait une fois que la majorité des gens étaient partie. Une fois sûre que c'était Théo, elle se jeta sur lui. Au début, il ne comprenait rien, et lui ordonnait d'arrêter. Alors qu'ils étaient regardés par un peu près toutes les personnes qu'il restait, quelques secondes plus tard, la patience de Théo fut instantanément arrêtée. Ceci se comprit grâce au/à cause du fait qu'il ait poussé Elodie par terre, qui avait failli être écrasée par une voiture. Marc arriva à son tour, puis ils se battirent. Pendant ce temps, les observant bien, Antoine fronça les sourcils, puis partit...
Du côté de la femme, la mère de Inaya, elle était dans un profond coma, après avoir été retrouvée dans un pitoyable état, chez elle. Nous avions fouillé dans toute la maison, et les traces de Inaya et Antoine déposées sur le lit avaient été découvertes. Les policiers avaient été appelés par la voisine de cette sublime femme, qui étaient persuadés qu'elle était bien rentrée, car elle les avait appelés, en ne leur donnant que quelques informations après la violence qui lui avait été offerte.
Inaya, quant à elle, rappela Elodie une vingtaine de fois sans obtenir aucune réponse en retour. Elle s'énerva, puis désobéit à Théo et se désobéit à elle-même.
-Jamais je ne pourrais me détendre plus ici qu'au lycée si je sais que Elodie ne m'adresse plus la parole... je ne peux pas continuer à me cacher ici. Il faut que je retrouve ma mère, que je retrouve ma meilleure amie et ce monstre aussi horrible que terrifiant. Que vais-je pouvoir porter ??? J'ai qu'à prendre un de ses tee-shirts avec le pantalon de sa sœur qu'il m'avait prêté... okay, Ina, vas-y, il fait jour, beau, chaud, tu ne vas pas mourir...
C'est bien ce qu'elle fit. Sur le chemin, Antoine la croisa. Elle le regarda avec une peur aussi grande que sa haine envers lui. Elle se retourna, afin de faire demi-tour, mais il la saisit beaucoup plus rapidement qu'elle ne s'imaginait. Il avait la main sur ses lèvres, et lui disait :
-Calme-toi, mon bébé, il y a un bon soleil... je le déteste, allons nous réfugier chez moi...
Toujours dans la même position, il la menaça :
-Tu veux qu'on se lâche ?!!
Elle secoua la tête, puis il lui dit, après l'avoir jetée par terre alors qu'ils étaient camouflés par un mur, à côté de chez lui :
-Si tu pars, je te tue... je te ferai vivre la chose dont tu as le plus peur... je te le promets, mon amour...
Il lui ouvrit la porte, mais vit qu'elle essaya de s'enfuir. Seulement, il la rattrapa, ils rentrèrent, il la jeta sur son lit, puis elle lui cria, alors qu'il l'avait clouée à celui-ci :
-ANTOINE ?!! Lâche-moi !!! Qu'est-ce que tu me veux tant ?!! Pourquoi tu me fais tout ça ?!!
-Ferme ta gueule !!! Tu m'as bien prouvé, comme je t'ai demandé, que j'étais le seul sur le terrain... pourquoi t'as fait ça ?!! T'as cru qu'on était dans un conte de fée où les gens s'aimaient vraiment ?!!
Inaya et Antoine se regardaient dans les yeux, une apeurée, l'autre qui était, en train de légèrement l'étrangler, sur elle...
Antoine poursuivit, pendant que Inaya secouait la tête pour tout nier :
-T'es encore qu'une gosse qui comprend rien ! Qui est conne et qui ignore tout sur le mal, qui pense que le bien domine le mal ! Tu viens à des soirées, tu te drogues et te bourres la gueule comme jamais et t'étonnes de te réveiller dans un état différent que lorsque tu étais encore dans ton meilleur état !!!
Elle lui enleva la main de son cou, respira très vite et très fort, mais ne lui dit rien...
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Comment me voir ???
Romance"Lorsqu'il fut cinq heures moins vingt et que la soirée s'était terminée, elle se réveilla en sursaut, avec un mal de tête épouvantable. Plus aucun souvenir elle n'avait, mais elle se rendit bien compte qu'elle n'était plus dans le même état qu'avan...
