Tu te rendras compte un jour, j'espère.
Que des excuses seront nécessaires.Malgré que le mal soit fait,
Il faut que tu saches ce que je vivais.Cachée dans l'ombre,
Voilà que l'orage me surplombe.Quand la foudre s'abat sur moi :
Je tombe dans le plus grand des désarrois.Dans la peur de me faire frapper,
Dans l'espoir que ta phase alcoolique ne soit prolongée.Ruiné par des problèmes psychologiques;
Camouflé sous des douleurs physiques.Ton travail t'épuisait,
Et ta famille en souffraient.Ta fausse confiance en toi
Qui cachait bien de lourds poids.Tu aurais du consoler ton enfant intérieur,
Car l'adulte que tu es me fait peur.Au lieu de suivre une thérapie,
Tu as laissé à tes enfants des traumas à vie.Cette brave femme surnommée : ma mère.
En a elle aussi, beaucoup souffert.Bien avant nous,
C'est elle, qui est tombée au fond du trou.Tu m'as apporté du bonheur,
Mais aussi bien des malheurs.Et ses jolies cicatrices sur mes bras;
C'est grâce à toi qu'elles existent, papa...