Serais-tu une magicienne ?
Ou suis-je juste une folle ?
D'avoir attendu que quelqu'un vienne,
Quand tu éclairais déjà ma vie telle une luciole.J'ai joué les malvoyants.
Quand j'aurais dû te livrer mon âme.
Tu sais, j'avais le cœur tremblant.
J'avais peur que tu me trouve infâme.J'ai cherché l'amour et le confort,
La ou les humains m'ont donné tord et blessures.
Ils m'ont planté dans le décors,
Mais tu étais là pour réparer toute mes rayures.Le mot bonté prends son sens.
Quand je regarde ma sauveuse.
Que serais-je sans ta naissance ?
Car ta venue à mes côtés est miraculeuse.Tes mots réparent mon coeur.
Jamais je n'aurais pu espérer,
Une meilleure soeur,
Pour recoller ce que tu n'as pas cassé.Tu m'écoute sans broncher,
Comme personne n'as pu le faire.
Tu m'as prêté ton épaule pour pleurer.
Et tes bras quand j'ai souffert.Ma vision décolorée,
N'a pas échappé à tes coups de pinceau.
Tu penses ne l'avoir qu'amélioré,
Mais tu l'as débarrassé de tous ses défauts.Je n'ai jamais plus fait confiance,
Jusqu'à ce que tu tendes l'oreille.
Je n'en avais pas conscience,
Mais c'est toi le soleil.Celui qui a remplacé la lourde nuit,
Quand elle m'étouffais.
Celui que j'ai supplié sur les coup de minuit.
De me donner une fille qui m'aimerai.Je pensais ne jamais voir ses rayons.
Quand la nuit était trop dense.
Maintenant que j'ai sa protection,
Je n'ai plus peur des confidences.Celle à qui je donnerai ma vie,
A celle qui a sauvé la mienne.
Grâce à qui j'ai arrêté la survie,
La clé de mon coeur, elle en est la gardienne.Une amitié n'es pas une nécessité,
Beaucoup n'y voit pas d'intérêt.
Mais la notre, comment pourais-je m'en passer ?
Quand tu m'offres tout ce dont je rêvais.J'ai eu peur de la nuits.
Mais maintenant j'ai mon soleil.
Main dans la main, il me conduit,
Dans ce rêve exceptionnel.Elisa, Lizzie ou Zaza,
Mon soleil, j'essaye toujours de trouver quel miracle j'ai commis pour t'avoir un jour dans ma vie. Un soleil lumineux pour éclairer mon chemin quand la nuit devenait noir, un soleil dont j'avais besoin de voir les couleurs. Car sans le savoir, en regardant ce soleil, mon cœur allait reprendre des couleurs et mes poumons, ont respiré à nouveau. Tu as pris toute ma peine et inconsciemment tu m'as dis "Respire"