PDV Ember :___
- Personne n'a jamais voulu de toi. Tes qu'une plaie dans cette société.-Ouais, Tu nous saoule avec tes idées. Tu nous parles de restau, de pizza... Alors qu'on essaye déjà tous de survive. Au cas où tu l'aurai oublié, les trois quart de la population ont crevés!
- Heureusement que tes parents sont morts ! Comme ça ils n'auront jamais à supporter ton tempérament merdique.
Les vieux taudis de la faction 7. Le temps était nuageux, On venait de sortir d'un enterrement, ou plutôt d'une cérémonie... c'était le frère d'une fille. Elle venait du même foyer que moi. « Un de plus » c'est ce qu'un vieux répétait en soupirant. Sur terre, on considère qu'un individu capturé est pour ainsi dire, déjà mort. Donc on creuse une tombe et on y enterre toutes ses affaires. C'est une façon de faire un deuil. J'voulais juste leur remonter le moral, parler d'autre choses. Oh et puis qu'est -ce que ça fout là dans ma tête ? Pourquoi maintenant ?...
Parfois, J'me demande s'ils sont toujours vivants... Mais bon en même temps est-ce que c'est si important ? Nan j'crois pas.
Je n'ai jamais eu besoin de leur validation pour avancer. Et ça ne risque pas d'arriver un jour !
___
Ça sent une drôle d'odeur. On dirai un genre de mélange glauque entre une poubelle moisie et du fer brûlé. Ça me donne envie d'gerber. Je me rend soudainement compte que mes yeux étaient fermés. Pire que ça. En fait ils sont bandés.
Je sens une douleur envahir mes membres. Ils sont bloqués par ce qui me semble être des cordes en plastique très résistant. Ma parole... Je suis effilochée comme un vulgaire saucisson. Au milieu d'une pièce qui pue.
Mais au fait, je suis où exactement ?
Je gigote ma tête contre mes épaules pour m'enlever ce bandeau. Il est tellement épais qu'il cache presque mon nez. Ils voulaient m'étouffer juste avec ça ? Si c'est le cas ils ont échouer. On ne se débarrasse pas de moi si facilement ! Les jeunes de ma faction m'appelaient la « plaie du village ». Ce souvenir bien qu'inutile me fait sourire. Une plaie peut être tenace et mettre du temps à disparaître. Ça pique, c'est pénible. Je trouve que ça me correspond bien. Non ?
Ça y est j'me suis défait de ce truc.
Je tourne la tête à 180 degrés pour mieux observer mon environnement. Woah ça fait mal ! J'crois que j'me suis bloquée le cou. Manquait plus que ça. Faut dire que tout mon corps est bloqué par ce fil. Je jure qu'on peut faire sécher de la charcuterie avec...
Attend une minute... Si ils comptent faire de moi leur repas, ils vont être servi de mon poing dans leur face. Je me balance pour me déplacer dans la pièce. La chaise est lourde et bruyante, mais je m'en fou royalement. Je fais plein de petits tours en sautant espérant desserrer ce fil. Je loupe un saut, puis me ramasse la tête la première. Aïe.
Le côté positif, c'est que maintenant, je peux bouger mes bras. Ce fil de mes deux va pas tarder à lâcher. Dans un moment comme ça, ma chute hasardeuse pourra s'avérer vitale.
J'entends des pas. Ça vient vers ma cellule. Mon enthousiasme se met en pause.
La poignée fait un grincement à se déchirer les tympans. Je cale une de mes oreilles contre le sol pour atténuer ce bruit très irritant.
VOUS LISEZ
Ellipso
Science FictionSwann. Voilà son nom. C'est tout ce qu'elle sait. Où peut-elle bien être? Et comment s'est-elle retrouvée ici? Autant de questions qui résonnent en elle après s'être réveillée sur un planché poussiéreux... Tome 1: Astrom