Chapitre 1: Brume

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Cette Histoire contient une ambiance musicales pour chaque chapitre.
Si vous le souhaitez, munissez-vous de vous écouteurs/casque pour une meilleure immersion!

Bonne lecture.


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Anomalie détectée

Localisation par défaut : Inconnue

Localisation précise : Zone B

Nom de l'individu(e) : Inconnu

Statut : Inconnu


Tout est sombre. Il fait froid. Je perçois des formes, des ombres qui bougent, parfois des couleurs. J'entends comme un bourdonnement dans ma tête. Plus les secondes passent, plus le bruit devient fort. Rapidement, il prend la forme d'un rythme. Une vive douleur se propage dans tout mon corps, disparaît, et revient l'instant d'après. J'ouvre les yeux, une seconde fois. A présent, je vois des formes concrètes ; des rouages, de la ferraille. Une odeur de fumée. Des bruits de machines et d'engrenages. La poussière me fait tousser. Ma combinaison est abimée et déchirée à certains endroits. J'ai des bleus sur tout le corps, sûrement à cause de ces vêtements trop courts que je porte. Malgré la douleur, je trouve l'énergie pour me relever. Le planché grince à chacun de mes pas. Mon champs de vision s'assombrit. J'ai dû me lever trop vite Il y a des taches rouges qui tombent au sol. Rapidement, c'est tout plein de mini flaques qui séparpillent sur le planché. Du sang. Mon nez ...

C'est pas vrai... Je fais un tour sur moi-même, en me pinçant les narine. Mon cerveau est en alerte : papier, vêtements sale, serviette. N'importe quoi ferai l'affaire La bas ! Un chiffon à poussière sur une table, dans le fond de la pièce. Pas le choix. Je me tamponne le nez pendant quelques minutes le temps que ça se calme.

En face de la table, je remarque un vieux robinet. L'intérieur du vasque est rempli de toiles. Une chance que je ne sois pas arachnophobe.

J'ouvre la petite vanne et l'eau coule instantanément ! Super, Je vais pouvoir me rincer. Après avoir nettoyer le chiffon et le sol, je fais le tour des meubles. La fenêtre est tellement poussiéreuse qu'on ne voit rien à travers à part la lumière du jour. Je tire sur la poignée. Rien. Pas moyen d'ouvrir cette fichue fenêtre Un vrai fossile.

C'est quoi cet endroit ? On dirai un grenier qui date du dernier siècle. D'ailleurs, on est en quelle année ? La vache j'ai même oublié ça...

Pendant que j'essaye désespérément de recouvrer la mémoire, mes yeux se posent sur un petit escalier en fer dans le coin de la pièce. Il mène a une salle plus haut.

- Ya quelqu'un ? je demande, un pied sur la première marche.

Mais pour seule réponse, un faible écho de ma voix. Rassurant...

Pendant la visite, je constate quil y a plusieurs étages, et que chaque pièce est agencée de manière différente ; machines au deuxième, stockage dobjets au troisième Mais le plus impressionnant reste le quatrième étage ; c'est la salle la plus haute. Elle comporte une immense voûte en guise de toit et une grande ouverture ronde qui donne vers le ciel.

Ce bâtiment est sacrément haut.

Je balaye la pièce du regard en faisant un tour sur moi-même.

En me retournant, je remarque mon reflet sur une plaque de fer posée contre un mur. Je m'accroupie et souffle dessus pour enlever la poussière. Le visage qu'il renvoi me fait presque sursauter.

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