The doll. [Jikook]

Je vous le promets.

Je bout de colère. Le mur vole en miettes sous les explosifs posés précédemment par Taehyung. Je suis le premier à descendre du véhicule et marche vers le trou béant du mur, mon arme à la main. Des hommes me font face mais n'ont même pas le temps de faire un pas que leur cervelle explose en morceaux. Il vont comprendre ma colère. Je vais tous les tuer un par un.

Taehyung cours derrière moi et attrape doucement mon bras. Je lui lance un regard noir.

« Jungkook s'il te plaît. Ne prends pas de risques inutiles. Nous allons le trouver ensembles, ne t'en fais pas. »

« Lâche moi. Je vais faire un carnage. J'en ai rien à foutre. Tu prépares la bombe, je trouve Jimin, tu pars l'installer et on fait peter ces fils de putes. »

Il acquiesce timidement. D'habitude je ne perds pas mon sang froid mais là c'est plus fort que moi. Ils ont touchés à la prunelle de mes yeux, ils vont comprendre ce qui est interdit chez moi. Je marche vers le bâtiment. Je suis seul contre une armée. Je vais en faire mon dîner de ces connards. Je recharge mon arme et entre dans le bâtiment. J'ai le cafard. Cela fait bien trop longtemps que je ne me suis plus retrouvé ici. Je marche instinctivement vers les cages de torture. Les souvenirs me remontent en tête. Je pose ma main sur mon visage et soupire. Il faut que je me ressaisisse. Je revois son corps à terre et me mets mentalement une claque. Tu auras ta revanche Jungkook. Concentre toi, trouve le. Je m'attends au pire. J'arrive là bas, plusieurs soldats sont autour d'une cellule. Je ne cherche pas à comprendre et les fusillent dans leur dos. Je m'approche pour mener mon enquête. Un homme est à terre en caleçon. Qu'est ce que c'est que ce bordel? Jimin?! Faire ça?! Jamais.

J'inspecte la pièce et ramasse un mégot de cigarette. Je bout de colère et écrase le mégot dans ma main. Stan. Sale fils de pute. Si j'ai le malheur de le trouver je lui tranche la tête. Et cette traîtresse de merde. Je lui fais bouffer mon canon. Mon poing s'écrase dans le mur. Je lâche le reste du mégot broyé par ma main et ressort en enjambant les corps.

Je passe mon regard sur toutes les cellules. Il n'est pas là. Je m'avance donc et arrive au réfectoire. Je regarde par le ublo de la porte. Oh! Ils sont pas mal nombreux là dedans. Je souris, saisit mon arme de mes deux mains et souffle un grand coup. Préparez vous à mourir. Je pousse la porte d'un coup de pied. Un silence se fait entendre. Tout les soldats se tournent vers moi. Ils me regardent quelques secondes avant que certains ne se lève d'un bond. Je ris en voyant leurs têtes et commence à tirer à la mitraillette. Les balles traversent la pièce, les cris fusent, le sang éclabousse les murs, les tables et les hommes. Le spectacle est plus que jouissif. Les corps tombent uns à uns. Vous allez tous payer pour être venus chez moi m'arracher mon précieux petit protégé.

Soudainement un homme me charge avec une chaise dans les mains. Je l'esquive d'un pas sur le côté, saisit la chaise et lui écrase sur le crâne. Il s'écrase au sol. Mon pied se pose sur son dos.

« Une dernière volonté? »

Il lève légèrement la main et essaye de parler malgré la contusion qu'il viens de subir. Je ris et lui tire une balle dans la tête.

« C'est bien de rêver. »

Le corps s'écrase sur le sol. Je marche dans le réfectoire en enjambant les corps. Mes chaussures laissent des traces sanglantes au sol. Je sais qu'il en reste plusieurs qui se cachent.

« Allez. Sortez de votre cachette. Je ne vais pas vous tuer enfin! Ahahah! »

Mon rire grave résonne dans la grande pièce. Un silence glacial règne. Ils veulent jouer? On va jouer. Je sors de ma veste plusieurs grenades.