Quelque chose d'intéressant.

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Une semaine. Voici le temps qu'il m'a fallut pour me remettre de cette nuit. Je suis resté cloué au lit. Il était impossible pour moi de me redresser. Mon dos me faisait un mal de chien. Je crois que la levrette sous la douche a été la goutte qui a fait déborder le vase.

Durant la semaine entière, Monsieur Jeon venait pour s'occuper de moi. Il n'a envoyé personne à sa place. Il est toujours venu de lui même. Il a été m'acheter de la crème et des médicaments pour soulager le mal de dos qu'il m'a causé l'autre nuit. Tout les matins, je me réveille dans ses bras et prend mon médicament tandis qu'il va faire le petit déjeuner. Il reviens à midi pour me faire à manger puis le soir j'ai le droit à un repas de roi suivit d'un massage du dos. Oui nous avons l'air d'un réel couple. Mais il n'en ait rien. Rien n'est encore officiel entre lui et moi. Puis, je ne sais pas vraiment ce que je désire. Oui, il est un dieu au lit, oui il est attentionné et oui il est sexy à en mourir. Mais je n'aime pas être en relation et je parie que lui aussi d'ailleurs. Bon en fait, j'avoue je n'en sait rien, il n'est plus aussi brute et dur que lors des derniers jours. On dirait qu'il s'adoucit avec le temps.

Je fixe alors l'heure depuis mon lit sur l'horloge qui habille le mur. Il est 18h25. Le temps passe si lentement sans lui. Monsieur Jeon termine dans seulement une heure. Je n'en peux plus d'être enfermé dans cette chambre, je passe tout mon temps cloué au lit. Par pitié, faites que quelque chose d'intéressant se produise...

Soudainement, la porte d'entrée claque et j'entends des pas dans le salon. Je me redresse et fixe la porte. Monsieur Jeon est enfin là! Je sourit de toutes mes dents.

« Vous venez enfin vous occupez de moi Monsieur Jeon? »

La porte de la chambre s'ouvre mais deux hommes qui me sont inconnus entrent. Ce sont deux hommes, un grand et un petit, tout les deux vêtus d'uniformes militaires. Je m'immobilise, perds mon sourire et recule jusqu'au fond du lit en me couvrant de la couette. La tête de lit en bois déforme mon dos, je dois me sortir de cette situation.

« Oui on va bien s'occuper de toi mon mignon. »

« Qui êtes vous?! »

L'un d'entre eux, assez grand et balafré me fixe en souriant. Il tiens dans sa main une arme.

Merde. Qu'est ce qui se passe?!

Il s'avance vers moi sans dire un mot, je me penche vers la table de nuit et saisit l'arme qu'elle contient. Mais alors que je m'apprêtais à pointer le canon sur le plus grand des deux hommes, le plus petit des deux attrape ma main. Je tire par réflexe, la balle lui transperce la main. Le sang jaillit sur mon visage. Je ne vois plus rien. L'homme lâche un hurlement et me rattrape avec son autre main. J'essuie mon visage et ouvre les yeux mais le plus grand a déjà son point chargé en direction de ma joue. Il heurte mon visage violemment et le pistolet tombe, rebondit sur le lit puis fini sa course par terre. Bordel qu'est ce que ça fait mal, il m'a frappé tellement fort. Je dois réagir, ils vont me tuer. Les doux draps blancs du lit de Monsieur Jeon sont désormais tachés de sang. Je suis encore allongé et essaye de les pousser avec mes pieds les larmes aux yeux. Le plus grand m'attrape la gorge d'une main et me soulève en riant. Mon corps nu et marqué est ainsi exposé aux yeux de ces deux monstres, j'ai tellement honte.

« Regardez moi ça, cette petite pute a déjà été baisé, il est couvert de marques. »

Je me débat en essayant de lui faire retirer ses mains de ma gorge. Je n'arrive plus à respirer. Ma gorge se coince, mon visage rougit. Je me débat alors violemment, mes mains s'agrippent à son bras, je plante mes ongles dans sa peau en pleurs. Mes jambes bougent dans tout les sens, j'essaie de le frapper mais il est trop loin. Je me sens partir, cela fait plus de trente secondes que je n'ai pas pu inspirer la moindre oxygène. Mes bras tombent le long de mon corps, mes jambes tirent vers le sol, mes yeux peinent à rester ouverts.

The doll. [Jikook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant