The doll. [Jikook]

Le meilleurs des docteurs.

La seule chose dont je me souviens c'est m'être endormi contre le torse chaud et musclé de Monsieur Jeon. Quand j'y pense, il est venu me chercher, il a tué tout ces soldats pour me sauver moi. Comment ne pas tomber amoureux?

Cela fait quelques heures que je me suis réveillé mais n'ai encore vu personne. Je me demande bien où est passé Monsieur Jeon. J'espère que rien de grave ne lui est arrivé. J'observe la chambre. C'est bel et bien celle de Monsieur Jeon. Les draps ont été changés. J'ai remarqué qu'une femme de ménage passe à peu près toute les trois jours pour faire le ménage. Elle a du être terrifiée en voyant tout ce sang sur les draps. Je la plains, la pauvre.

Mais après toute cette mésaventure, je repense un peu à tout ça... Le WLF m'ont capturés, j'ai réussi à m'en sortir jusqu'aux conduits d'aération puis Monsieur Jeon est venu me sauver. Et... j'ai tué la sœur de Monsieur Jeon... Mon dieu... Mon corps se crispe puis je repense aux paroles de Monsieur Jeon.

Tu l'as fait souffrir j'espère?

Pourquoi m'a t-il dit ça? C'est quand même sa sœur. Enfin, c'était... sa sœur. Pourquoi était-elle dans le camp ennemi? Elle est sensée soutenir son frère et ne pas l'attaquer avec des armées toutes entières! Elle m'a semblée irréelle, ai-je rêvé tout ceci? Est-ce que ce n'était pas un vilain cauchemar?

Aïe! Putain! Non ce n'est pas un cauchemar! Ma cuisse me fait encore terriblement mal alors que j'ai essayé de bouger ma jambe, je soulève la couette et remarque quelques points de suture sur ma peau pâle. Il y a un énorme hématome sur ma cuisse. Mon dos est couvert de compresses imbibées de bétadine, le tout est grossièrement attaché avec du scotch blanc médical opaque. Mon regard s'abaisse à nouveau et s'arrête sur mes mains recouvertes elles aussi de bandages blancs. C'est vrai que j'ai pris la lame de son couteau à pleines mains, c'était plutôt stupide... J'arrive à peine à plier mes doigts. Je ne peux pas refermer les mains.

Soudainement, la porte de la chambre s'ouvre doucement. Un sourire se plaque sur mon visage, c'est lui!

« Monsieur Jeon? »

Quelle fut ma surprise quand je vis Taehyung franchir la porte avec une femme qui le suit de près. Mon sourire s'affaisse, il se dégonfle. Pourquoi?? Pourquoi ce n'est pas Monsieur Jeon? Taehyung me fixe alors amusé, un sourire carré se dessine sur son visage.

« Non ce n'est pas Monsieur Jeon mais Monsieur Kim. »

Je lève les yeux au ciel mais un sourire se rabats sur mon visage. Ce mec est en réalité assez drôle. Puis il est beau gosse. Pas autant que Monsieur Jeon, mais bon. Si il serait passé au bar quand j'étais encore prostitué, ça m'aurait bien amusé de passer une nuit avec lui. Il a l'air d'être du genre romantique et gentil au lit. Pas aussi brutal que Monsieur Jeon. Avec Taehyung, je n'aurais pas passé une semaine bloqué au lit. Je me demande bien si il est gay ou hétéro, peut être qu'il est juste bi?  J'en sais rien, j'arrive pas à trouver ce qui lui irait bien. Mais en tout cas, avant que Monsieur Jeon ne soit là, j'en aurait bien fait mon quatre heure. Mais désormais je n'ai d'yeux que pour lui, Monsieur Jeon aka Jeon Jungkook. Je fixe alors Taehyung durement.

« Où est Monsieur Jeon dans ce cas? »

Il est obligé de me le dire, je veux voir Monsieur Jeon! Je suis prêt à lui faire un caprice d'enfant de cinq ans si il le faut!

« Il arrive, t'en fais pas. L'infirmière viens changer tes pansements. Je veille sur toi jusqu'à ce que Jungkook soit là. »

Génial ça. Je dévie mon regard sur l'infirmière qui est, bien sûr, la femme que j'ai insulté lorsque je l'ai trouvée en train de soigner Monsieur Jeon, à moitié nu, après l'envahissement des WLF dans l'immeuble. Elle n'a pas l'air ravie de me voir... En fait, un sourire se dessine sur ses lèvres mais... ce  regard n'est pas rempli de bienveillance. Taehyung se décale et invite la femme à commencer son job. Elle s'avance et pose sa mallette sur la table de nuit. Son sourire s'agrandit soudainement et elle tire la couette au coin du lit. D'accord, elle va se venger sur mes blessures j'en suis sûr.