Épilogue : Des années plus tard

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Des années passèrent, et Lucas continua de visiter la tombe d’Alexandre près de la mer. La pierre tombale était usée, l’inscription s’estompant, mais Lucas connaissait chaque mot par cœur. Il s’asseyait là, les vagues rugissant au loin, et parlait à son frère comme s’il l’écoutait toujours.

« Alexandre », disait Lucas, sa voix emportée par le vent. « Tu me manques chaque jour. Tes rires, tes rêves. Tu étais mon ancre, mon phare dans la tempête. »

Il racontait à Alexandre les peintures qu’il créait—les couchers de soleil qui flambaient comme le feu, les tempêtes qui faisaient rage sur la toile. Chaque coup de pinceau était un murmure de leurs souvenirs partagés, un hommage à leur lien indestructible.

Un jour, alors qu’il se tenait près de la tombe, Lucas sentit une chaleur sur sa joue. Il leva les yeux et vit une étoile filante traverser le ciel. C’était comme si Alexandre lui disait : « Je suis toujours là. »

Et puis la vie prit un tournant inattendu. Lucas rencontra une femme nommée Isabelle, aux yeux profonds comme l’océan. Ils tombèrent amoureux, et bientôt, ils attendaient un enfant. Quand leur fils naquit, Lucas sut exactement comment le nommer.

« Alexandre », murmura-t-il, tenant le bébé dans ses bras. « Tu porteras l’esprit de ton oncle, son courage, son amour. »

Au fil des ans, le petit Alexandre grandit, son rire résonnant dans la chaumière. Il aimait la mer, tout comme son homonyme. Lucas l’emmenait à la plage, et ils s’asseyaient ensemble, regardant les vagues.

« Oncle Alexandre est là-haut », disait Lucas, pointant le ciel. « Il est une étoile éternelle, veillant sur nous. »

Et le petit Alexandre souriait, ses yeux reflétant la même merveille qui brillait autrefois dans le regard de son oncle.

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