9Months TOME IV (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 5

''-Non non et non! Isaac est encore qu'un bébé! On ne le trimballera pas d'une maison à l'autre! 

-Tu veux parier?! Essaie seulement de demander la garde exclusive et j'te jure que je fais la même chose! On verra bien qui aura le dernier mot! 

-Il n'a que deux ans! 

-Et c'était ta décision de divorcer!'' 

A bout de nerfs, l'un comme l'autre, on se regardait, on se dévisageait prêts à se sauter à la gorge. Mais il était hors de question que je cède à son caprice. Rien à foutre qu'il se sente perdu sans ses bébés, ils étaient aussi les miens. 

''-C'était ta décision. Répétai-je en le pointant d'un doigt accusateur. Ni la mienne, ni celle des enfants. C'est toi qui a décidé de foutre en l'air notre famille et si je dois te traîner devant le juge j'hésiterai pas à le faire.'' 

C'est lui qui a foutu en l'air huit ans de vie commune, trois ans de mariage. Pour moi, il était le seul coupable, le seul à m'avoir tellement blessé, que j'en suis venu à le haïr.

En me réveillant ce matin, je me maudis et regrette mes excès d'hier soir avant même d'ouvrir les yeux. Je ne sais pas ce qui est le pire entre la barre qui me traverse le crâne et ma gorge desséchée qui me brûle un peu plus à chaque inspiration que je prends. Bravo Louis, t'as encore géré hier soir.

Décidé à faire passer ma gueule de bois en dormant, je me retourne pour aller trouver la partie fraîche du lit, mais à la place, heurte un corps chaud qui me remet aussitôt les idées en place. Plus vite que de raison, j'ouvre les yeux, me redresse et me fige en découvrant Harry étendu, endormi à mes côtés. 

''-Oh merde..'' 

Comment c'est possible? Comment c'est arrivé? Curieux, paniqué, je soulève le drap pour constater avec effroi ma nudité, la sienne. Merde mais comment ça a pu arriver?! 

L'estomac noué, proche de se retourner, je refais dans ma tête le cours de la soirée depuis mon arrivée. Je me refais le film, agacé en repensant, en revoyant Harry accroché à son mec. Je sais que j'ai passé une partie de la soirée avec sa sœur, que j'ai picolé, trop, beaucoup trop même. Je me souviens de Perrie entrain de souffler ses bougies, mais après ça.. Tout est flou, inexistant. Et je déteste ça.

Au mieux, j'essaie de débloquer mes souvenirs en parcourant la pièce des yeux. Les rayons de soleil entrain de percer au travers des rideaux clos l'éclairent juste assez pour me laisser voir le bordel qu'on a foutu ici cette nuit. 

Je ne sais pas si d'autres personnes étaient là avec nous mais c'est comme si une tornade était passée dans la chambre. Il y a des cadavres de bouteilles sur le sol, la moitié d'un sandwich écrasé dans un coin du lit. Nos vêtements ont volé dans tous les coins et c'est plus curieux qu'autre chose que je retrouve mon caleçon accroché à la tringle à rideau.