01 | chapitre un

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Emmitouflée dans un plaid, les yeux dirigés vers l'écran diffusant le film choose or die pour la énième fois de la journée. Elle se vit plongée dans les abysses interminables de ses pensées.

D'abord vers la contrepartie que ses parents lui ont enfin accordée après trois ans d'acharnement incassable.

Et même si à présent, l'étau qui compressait son palpitant dans un douloureux martyr avait disparu au moment où ses géniteurs lui avaient demandé des détails pour cette fameuse religion qui l'avait attiré.

Naïvement, elle leur avait tout expliquer, commençant par les prohibé de l'islam jusqu'à les piliers de ce dernier.

C'était juste, tout était rose avant que le week-end n'arriva et que le brouillard noirci par les intentions de sa matrice ne viennent lui exploser sans détour aucun.

Une poignée de secondes plus tard, deux bras s’enroulèrent autour de ses épaules par derrière. Lui offrant une frayeur digne de ce nom.

Elle tourna tout juste la tête avant qu'une touffe de cheveux roses ne lui barre son champ de vision.

— Tu m'as tellement manqué, tu n'es pas venue hier…

La douceur vocale de sa meilleure amie eut raison du relâchement de ses muscles contractés de fureur, depuis l'annonce de ses géniteurs.

— je n'avais pas la tête à faire face aux bruits… désolé.

Elle afficha une moue dans une veine tentative de se faire pardonner, mais le regard plissé de la rosâtre la fait légèrement sourire avant qu'elle ne décide de s'asseoir à côté d'elle.

— Ça a empiré hier avec les vieux, pas vrai ?

— j'en ai marre Rosie, j'avais l'espoir que tout s'était réglé au moment où ils m'ont demandé des détails, mais j'avais absolument tort à leurs sujets…

Une larme solitaire perla sur sa joue, avant qu'elle ne plonge la tête dans ses bras tiède et chaleureux.

— ne le prends pas ainsi, j'ignore ce qu'il sait passé Tali, mais n'oublie pas qu'au fond d'eux, ils restent tes parents aimant chaque partie de toi.

— Mon dieu, ne fais pas ça… tu connais leurs défauts autant que moi, et même si je suis prête à concevoir le reste. Je ne peux pas affirmer et faire la même chose avec le fait qu'ils ne me laissent aucune chance pour pratiquer l'islam…

— mais pour eux, le christianisme est la vraie religion, s'ils ne te laissent pas suivre ton chemin, c'est qu'ils ont peur que tu choisisses le mauvais. À l'instar de toi.

Elle ouvrit la bouche pour protester, mais ne su quoi dire pour la contredire, puisqu'au fond, elle savait que son amie avait raison d'une perspective logique.

Ses ancêtres ont tous choisi cette voie, alors pour eux, ce n'est que rationnel de faire la même chose.

Sans se poser de questions.

— mais au-delà de m'imposer un mariage Rosie ? C'est barbare, surtout en sachant que je ne peux marier un homme sans qu'il ne soit lui aussi musulman.

Le silence s'abattit sur elles suite aux paroles de la concernée, un éclat brillant voilant les iris bleutés de Rosie.

Une poignée de minutes plus tard, blottie l'une contre l'autre, elles continuèrent de regarder le film jusqu'à ce qu'elles se mirent d'accord pour monter dans la chambre qu'occupait la musulmane.

— Tu connais son identité, par hasard ? Demanda la rosâtre d'une voix hésitante.

— tout ce que je sais de lui, c'est qu'il dirige une agence immobilière et qu'il est d'origine espagnol-coreen. Tout le reste est sans importance selon eux.

— même son nom ? On pourrait faire des recherches…

Le regard empreint de lassitude qu'elle lança à son amie lui prouva l'ignorance qu'elle portait sur son futur conjoint, n'ayant eu vent ne serait-ce que de son nom ou prénom, elle avait baissé les bras après leurs refus.

Subitement, la rosâtre poussa un braillement avant de se précipiter au côté de son amie, son regard empli d'étoiles toutes aussi brillantes les unes que les autres.

— partant de l'hypothèse que ton futur époux soit Ivan Cruz ? Tu sais autant que moi que ça serait un rêve ?

— plutôt Henry Cavill tant qu'on y est.

Un « haha » ironique fut la seule réponse qui résonna dans les quelques centimètres qui les séparaient, même si, l'hypothèse d'avoir le blond joyeux comme mari était, selon elle, plus mirifique que d'être enchaîné à un quadragénaire dont la moitié de sa vie eut déjà défiler.

— non, honnêtement, qui que ce sera, je t'aiderai à faire de sa vie une misère par tous les moyens.

parole de microbes ?

— mon dieu, oui, parole de microbes.

Elles rirent de leurs choix de mots, à l'instar de toutes les fois où ces paroles eurent franchi la barrière de leurs lèvres depuis l'âge de neuf ans.

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Me voilà entrain d'écrire ce petit mot afin de remercier toutes les personnes qui ont prit de leurs temps pour lire ce chapitre, ça me tient à cœur, surtout de savoir que vous avez décidez de me soutenir.

J'ignore jusqu'où cette histoire est prête à aller, mais j'ai l'espoir qu'elle grandira.

Qu'elle saura même conquérir vos cœurs un jour, et qu'elle deviendra votre préféré.

( Impossible, mais espérons )

Prenez soin de vous, vous n'avez pas traverser tout ça pour baisser les bras maintenant <3

SU ALMA - en cours -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant